jeudi 3 novembre 2011

Le Cramé de Jacques Olivier Bosco (Jigal)

C'est le second roman Jacques Olivier Bosco, alias JOB.  Après Et la mort se relèvera, il revient avec un autre roman de 280 pages, Le Cramé, disponible depuis mai dernier, toujours aux éditions Jigal.

« Viviani voulut sortir le premier. Le crépitement des balles… puis son corps était venu s’éclater contre la baie vitrée de la banque, l’éclaboussant de sang, comme sur un écran de télé géant. Les otages femelles se mirent à hurler… Gosta jeta un œil sur Tino et Stéph, ils avaient chacun un gros sac en bandoulière, bourré à craquer de billets, une cagoule noire sur la gueule et un fusil-mitrailleur en main. » Deux ans que le Cramé et sa bande, un vrai commando, braquent les banques et vident les coffres avec une détermination et une efficacité redoutables… Deux ans qu’ils se moquent du monde et que la police est sur les dents. Jusqu’à ce qu’un traître les balance dans les filets de Fabiani, le chef de l’Antigang, qui à l’issue d’un braquage en laisse plusieurs sur le carreau et colle le Cramé au placard. Mais celui-ci n’a qu’une idée en tête : se faire la belle… et retrouver l’enfoiré qui les a donnés ! Après une évasion rocambolesque, il infiltre le commissariat de Saint-Denis et se retrouve bien malgré lui dans la peau d’un flic à la recherche d’un môme disparu. Mais en ressuscitant ses cauchemars de gamin des quartiers, le pire devient alors possible… Le problème avec le Cramé, c’est que même l’enfer ne veut pas de lui !

Jacques Olivier Bosco, Job pour les intimes, est un enfant de la Méditerranée. Le grand-père, un peu communiste, un peu journaliste a quitté Palerme dans les années trente : on dit qu’apprenti barbier, il aurait coupé, en le rasant, un mafioso local, d’où la fuite vers l’Algérie… Ça commence fort dans la famille ! Ensuite, les parents sont nés à Alger et le reste de sa famille est niçois, bien qu’à moitié italien ! Allez comprendre ! Tour à tour balayeur, éboueur, plongeur, barman, scénariste, régisseur, JOB se retrouve sur une plage paumée près de Gruissan où il tient un snack, écrit des polars et rencontre son idole, José Giovanni. Plus tard, il sera cuistot, restaurateur ou technicien dans l’aéronautique… Un parcours éclectique mais formateur… qui ne pouvait mener qu'au polar ! 



Frédéric Fontès

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Un sacré moment… qu'on ne peut pas lâcher…