mercredi 28 septembre 2011

Chronique : Léviathan - La Chute de Lionel Davoust (Don Quichotte)

Présentation du livre ICI
Laissez-vous happer par la première partie de cette trilogie, qui prend peut être son temps pour faire avancer son intrigue mais qui a le mérite de particulièrement s'attacher à nous faire plonger dans l'esprit et l'âme de ses principaux personnages.
Les pensées intérieurs de ces derniers sont parfois un peu longues, voir bavardes mais on se rend compte en avançant dans la lecture que c'est un mouvement intéressant pour nous.
Je m'explique.
Dans un roman, tout est mouvement. Soit c'est l'intrigue qui vous fait galoper. Soit c'est la caractérisation des personnages qui vous fait avancer vers eux.
Dans ce premier opus, Lionel Davoust utilise son héros Michael Petersen pour amarrer son lecteur à lui et nous emmener vers ce final perturbant.
La Chute a dans l'histoire une signification mais je lui en trouve une autre : la chute celle que l'on va effectuer dans cette aventure, en compagnie de Michael.
Outre le rythme particulier adopté par l'auteur, il sera parfois difficile de donner corps à la menace qu'il affronte mais c'est encore quelque chose qui nous rapproche un peu plus du héros. L'immense épée de Damoclès qui se matérialise au dessus de sa tête créée une tension chez le lecteur. C'est à ce moment là que l'on se rend compte à quel point la symbiose fonctionne bien...
Doucement mais surement, cette première partie de la trilogie que nous propose Lionel Davoust prend son temps pour nous dépeindre des personnages particulièrement attachants. Loin du style page turner, c'est dans la description particulièrement pointue de la psychologie de son héros et héroïne que l'auteur emprisonne son lecteur. Jusqu'à la chute...

Rendez-vous en 2012 pour lire la deuxième partie, La Nuit. Et en 2013 pour la troisième et dernière, Le Pouvoir.

Plus d'informations sur l'auteur via son site : http://lioneldavoust.com/ 



Frédéric Fontès

Challenge 1 % de la Rentrée Littéraire 2011 

mercredi 21 septembre 2011

Chronique : Séquestrée de Chevy Stevens (Archipel)

Présentation du livre ICI.
Assurément, Chevy Stevens produit une premier roman remarquable et il sera difficile à l'avenir de ne pas garder un œil sur ses écrits.

La narration à la première personne est ici particulièrement efficace et sournoise, puisqu'elle nous enferme littéralement en compagnie de l’héroïne, Annie. Jeune femme dont nous n'aurons, tout au long du roman, que l'unique point de vue.

Captivant, jusqu’au dénouement et une fin de roman qui porte bien son nom, puisque l'on éprouve viscéralement la sensation qu'une oppressante boule au ventre se dénoue enfin...

Seul bémol dans le fond, avec une enquête de police qui trouve mystérieusement des réponses qu'elle aurait déjà pu trouver en temps et en heure en appliquant les fondamentaux de l'enquête de police en qui concerne les disparitions.

Séquestrée est un thriller malin et qui reste toujours humain. On aurait pu titrer Séquestrés, vu que l'on se retrouve tous enfermés, dès lors que l'on tourne la première page...



Frédéric Fontès

http://delivrer-des-livres.fr/challenge-1-rentree-litteraire-2011/