Le nouveau roman de Johan Theorin, Le sang des pierres, sera disponible le 09 mars, aux éditions Albin Michel.
À Oland, à la fonte des neiges, de nouveaux venus s'installent à Stenvik : Vendela Larsson, qui a grandi sur l'île, occupe avec son mari, écrivain célèbre, une luxueuse villa flambant neuve. Peter Mörner réintègre sa maison familiale avec son fils et son père. Le vieux marin Gerloff revient lui aussi au village de son enfance, peut-être pour la dernière fois. Les maisons de tous ces arrivants sont bâties, dit une légende de l'île, entre le monde des trolls, au fond de la carrière, et celui des elfes, qui dansent sur la lande. Cette frontière est marquée par une ligne rouge dans la falaise, une veine sanguine, qui a toujours porté malheur. Et le malheur ne tarde pas à s'abattre sur cette communauté puisqu'on retrouve le père de Peter assassiné... Après le brouillard d'automne de L'Heure trouble, l'hiver, saison du deuil, de L'Echo des morts, Johan Theorin tresse ici un suspense virtuose où se mêlent présent et passé sur fond de réveil printanier des forces de la nature.
Frédéric Fontès
jeudi 30 décembre 2010
La Malédiction Hilliker de James Ellroy (Rivages) 2
Le nouveau roman de James Ellroy sera disponible le 19 janvier. Il s'agit d'un essai où l'auteur évoque le meurtre de sa mère, Geneva Hilliker.
« Ce livre m’a dévasté », dit James Ellroy à propos de La Malédiction Hilliker qu’il définit comme « un manifeste romantique ». De la mère aux épouses et aux amantes, toute l’œuvre d’Ellroy procède du féminin et trouve sa source dans cette « malédiction » sur laquelle il s’expliquait déjà dans Ma part d’ombre : « Ma mère m’a donné ce cadeau et cette malédiction : l’obsession ». C’est précisément le cœur de ce nouveau livre : l’obsession des femmes, sans lesquelles il se sent « désincarné ». La phrase d’ouverture, « Pour que les femmes m’aiment », énonce d’emblée le principe fondateur de la vie émotionnelle et créatrice d’Ellroy. Une phrase déjà prononcée par Don Crutchfied, double fictif de l’auteur, dans Underworld USA.
En six mouvements — « Elle », « Elles », « Cougar », « La Déesse », « La Pluie », « Elle » —Ellroy revisite les moments clés de ses relations avec les femmes, à commencer par la première d’entre toutes, sa mère Geneva Hilliker, objet de la « malédiction » qu’enfant il lança contre elle, souhaitant la voir morte. Trois mois plus tard, elle était assassinée. Après avoir vainement tenté de retrouver la trace de son meurtrier dans Ma part d’ombre, il entreprend ici une autre forme d’exorcisme : annuler la malédiction à travers la quête des autres femmes, passer de « Elle » à « Elles ». Les autres, ce sont les adolescentes sur lesquelles il fantasmait dans sa jeunesse, mais aussi des femmes mûres, réelles ou imaginées ; celle qui exerça une influence majeure sur lui, la journaliste Helen Knode, alias Cougar, puis « La Déesse » Joan, inspiratrice du personnage éponyme d’Underworld USA, et enfin, l’autre « Elle », la femme qui partage sa vie aujourd’hui. La boucle est bouclée.
Ellroy met son existence à nu dans un livre exceptionnel à tous égards. D’abord par la lucidité et l’honnêteté dont il fait preuve, la sincérité avec laquelle il parle de lui (y compris de sa dépression). Mais ce qui frappe aussi, c’est sa capacité à éviter le piège du déballage racoleur grâce à une écriture sans équivalent. Il fait partie de ces créateurs qui métamorphosent leur vécu le plus intime en objet littéraire : Ellroy devient le personnage d’Ellroy. Il y parvient au moyen d’un style ramassé jusqu’à l’abstraction, qui soudain devient grave et élégiaque, transformant alors le récit en une déchirante confession, en un hommage aux femmes, en une œuvre palpitante de vie, remplie de contradictions folles et d’extraordinaires intuitions sur la nature féminine. Mélange de rigueur, de mysticisme et de sexualité, ce livre à la forme austère et au contenu électrique rassemble toutes les fulgurances et les faiblesses d’un homme hors du commun qui a mis sa vie tumultueuse au service de la littérature.
Frédéric Fontès
« Ce livre m’a dévasté », dit James Ellroy à propos de La Malédiction Hilliker qu’il définit comme « un manifeste romantique ». De la mère aux épouses et aux amantes, toute l’œuvre d’Ellroy procède du féminin et trouve sa source dans cette « malédiction » sur laquelle il s’expliquait déjà dans Ma part d’ombre : « Ma mère m’a donné ce cadeau et cette malédiction : l’obsession ». C’est précisément le cœur de ce nouveau livre : l’obsession des femmes, sans lesquelles il se sent « désincarné ». La phrase d’ouverture, « Pour que les femmes m’aiment », énonce d’emblée le principe fondateur de la vie émotionnelle et créatrice d’Ellroy. Une phrase déjà prononcée par Don Crutchfied, double fictif de l’auteur, dans Underworld USA.
En six mouvements — « Elle », « Elles », « Cougar », « La Déesse », « La Pluie », « Elle » —Ellroy revisite les moments clés de ses relations avec les femmes, à commencer par la première d’entre toutes, sa mère Geneva Hilliker, objet de la « malédiction » qu’enfant il lança contre elle, souhaitant la voir morte. Trois mois plus tard, elle était assassinée. Après avoir vainement tenté de retrouver la trace de son meurtrier dans Ma part d’ombre, il entreprend ici une autre forme d’exorcisme : annuler la malédiction à travers la quête des autres femmes, passer de « Elle » à « Elles ». Les autres, ce sont les adolescentes sur lesquelles il fantasmait dans sa jeunesse, mais aussi des femmes mûres, réelles ou imaginées ; celle qui exerça une influence majeure sur lui, la journaliste Helen Knode, alias Cougar, puis « La Déesse » Joan, inspiratrice du personnage éponyme d’Underworld USA, et enfin, l’autre « Elle », la femme qui partage sa vie aujourd’hui. La boucle est bouclée.
Ellroy met son existence à nu dans un livre exceptionnel à tous égards. D’abord par la lucidité et l’honnêteté dont il fait preuve, la sincérité avec laquelle il parle de lui (y compris de sa dépression). Mais ce qui frappe aussi, c’est sa capacité à éviter le piège du déballage racoleur grâce à une écriture sans équivalent. Il fait partie de ces créateurs qui métamorphosent leur vécu le plus intime en objet littéraire : Ellroy devient le personnage d’Ellroy. Il y parvient au moyen d’un style ramassé jusqu’à l’abstraction, qui soudain devient grave et élégiaque, transformant alors le récit en une déchirante confession, en un hommage aux femmes, en une œuvre palpitante de vie, remplie de contradictions folles et d’extraordinaires intuitions sur la nature féminine. Mélange de rigueur, de mysticisme et de sexualité, ce livre à la forme austère et au contenu électrique rassemble toutes les fulgurances et les faiblesses d’un homme hors du commun qui a mis sa vie tumultueuse au service de la littérature.
Frédéric Fontès
À toute allure de Duane Swierczynski (Rivages)
Après The Blonde, le prochain roman de Duane Swierczynski a être publié aux éditions Rivages, sera la traduction de The Wheel Man, adapté par Sophie Aslanides. À toute allure sera disponible le 02 février prochain. En attendant la couverture française, voici la présentation du livre :
Comme l’a dit Murphy, un Irlandais : « Tout ce qui a une chance de foirer va forcément foirer ». Un autre Irlandais, O’Toole, lui a alors répondu : « Et encore, tu es optimiste ». Lennon, troisième Irlandais, allait en faire la démonstration. Il n’est pas à proprement parler un braqueur de banques, il est celui qui conduit la voiture avec laquelle des braqueurs s’échappent. Pas forcément un bon plan : le boulot est par nature imprévisible, on se retrouve complice et il y a toujours un risque d’accident. Lennon est tombé justement sur la mauvaise équipe au mauvais moment, qui braque la mauvaise banque. Après avoir écrasé une jeune mère de famille, les fuyards sont percutés par une camionnette, se font tabasser et dépouiller de leur magot. A l’évidence, ils ont été trahis et une autre équipe leur a tendu une embuscade pour leur ravir le butin. Les deux complices de Lennon sont morts ; lui parvient à s’en tirer, non sans s’être fait sérieusement amocher. Dans de telles conditions, il ne peut que se lancer corps et âme dans une quête éperdue de vengeance. Une aventure où il se frottera à des mafieux de diverses origines, à un ex-policier ivrogne, à des flics pourris et à plusieurs femmes encombrantes.
Dans la veine de Richard Stark et des pulps, un thriller féroce plein de rythme et d’humour noir, par l’auteur de The Blonde.
Frédéric Fontès
Comme l’a dit Murphy, un Irlandais : « Tout ce qui a une chance de foirer va forcément foirer ». Un autre Irlandais, O’Toole, lui a alors répondu : « Et encore, tu es optimiste ». Lennon, troisième Irlandais, allait en faire la démonstration. Il n’est pas à proprement parler un braqueur de banques, il est celui qui conduit la voiture avec laquelle des braqueurs s’échappent. Pas forcément un bon plan : le boulot est par nature imprévisible, on se retrouve complice et il y a toujours un risque d’accident. Lennon est tombé justement sur la mauvaise équipe au mauvais moment, qui braque la mauvaise banque. Après avoir écrasé une jeune mère de famille, les fuyards sont percutés par une camionnette, se font tabasser et dépouiller de leur magot. A l’évidence, ils ont été trahis et une autre équipe leur a tendu une embuscade pour leur ravir le butin. Les deux complices de Lennon sont morts ; lui parvient à s’en tirer, non sans s’être fait sérieusement amocher. Dans de telles conditions, il ne peut que se lancer corps et âme dans une quête éperdue de vengeance. Une aventure où il se frottera à des mafieux de diverses origines, à un ex-policier ivrogne, à des flics pourris et à plusieurs femmes encombrantes.
Dans la veine de Richard Stark et des pulps, un thriller féroce plein de rythme et d’humour noir, par l’auteur de The Blonde.
Frédéric Fontès
lundi 27 décembre 2010
Dôme t.1-2 de Stephen King (Albin Michel)
Une petite ville du Maine est coupée du reste du monde par un champ de force invisible. L'armée n'arrive pas à percer d'ouverture et les vivres se raréfient. Big Jim Rennie, un politicien pourri, y voit une opportunité de mettre la ville sous sa coupe. Un nouvel ordre social s'établit et la résistance s'organise.
Clac. Ça aurait pu être le bruit qu'aurait fait ma tête en rentrant en contact avec ce mystérieux Dôme invisible.
Claque. C'est ce que je viens de me prendre en plein poire en lisant les premières pages du premier tome.
J'ai de temps en temps l'occasion d'échanger des avis avec des auteurs de romans. Des écrivains, des magiciens des mots, de véritables prestidigitateurs. Prestigiateurs, comme on les nommait encore au temps des Lumières.
Et nous arrivons toujours au même point quand il s'agit de déterminer ce qui fait l'essence d'un écrivain : il donne vie à des personnages attachants, des personnages qui vont exister dans son esprit et dans les nôtres, et à qui il va suffisamment insuffler d'humanité pour créer un lien fort avec son lecteur.
C'est la différence il me semble entre un auteur de romans et un écrivain.
Stephen King, en tant que prestidigitateur en chef, a cette faculté, ce don. Et la première image qui me vient à l'esprit en lisant les premières pages de Dôme, c'est celle d'un interrupteur. Il y a un avant et un après, une position off et une position on. Et c'est aussi rapide que ça. Vous avez le livre entre les mains : position off. Vous lisez les premières pages : position on. La lumière s'allume, les personnages prennent vie, d'une manière quasi instantanée.
Clac. C'est le bruit de l'interrupteur qui donne la vie aux personnages de Stephen King. C'est toujours aussi fascinant.
Claque. À chaque lecture d'un des ses nouveaux romans, ça me fait le même effet. Pourtant, je suis prévenu, ça fait de longues années que l'auteur me donne régulièrement rendez-vous. On pourrait finir par penser qu'à force, je finisse par être blasé. Même pas. Encore une fois, j'approche fébrilement de cet interrupteur et quelques secondes plus tard, la magie opère.
Bon, je vais vous laisser, il faut que je retourne voir ce qu'il se trame sous ce dôme ...
Lien : http://club-stephenking.fr
MAJ du 24.02.11
Frédéric Fontès
dimanche 26 décembre 2010
Freedom™ de Daniel Suarez (Fleuve Noir)
La suite de Daemon, de Daniel Suarez, sera publiée le 14 avril prochain, aux éditions Fleuve Noir : Freedom™ .
Décembre 2009, le daemon poursuit l'œuvre de son créateur Matthew Sobol : il s'infiltre dans
les systèmes informatiques des magnats du commerce international pour détourner leurs capitaux.
Ensuite, le Darknet, une équipe d'hommes et de femmes, redistribue les ressources et en surveille l'usage. Inutile de vouloir contrecarrer ces actions : toute tentative entraînerait la faillite des « victimes » ! Le seul à s'engager dans la bataille est le Major : allié trouble des puissances capitalistes, il avait déjà sévi du vivant de Sobol. Pour reprendre le contrôle de l'économie planétaire, il projette à présent d'éliminer le Darknet et de récupérer les pouvoirs du super logiciel. Son arme : le cybergeddon, un dérèglement général de tous les systèmes et la diffusion massive d'une propagande de terreur. Le sort de l'humanité est désormais suspendu à une simple question : qui du daemon ou du Major parviendra à imposer son ordre au monde ?
Frédéric Fontès
Décembre 2009, le daemon poursuit l'œuvre de son créateur Matthew Sobol : il s'infiltre dans
les systèmes informatiques des magnats du commerce international pour détourner leurs capitaux.
Ensuite, le Darknet, une équipe d'hommes et de femmes, redistribue les ressources et en surveille l'usage. Inutile de vouloir contrecarrer ces actions : toute tentative entraînerait la faillite des « victimes » ! Le seul à s'engager dans la bataille est le Major : allié trouble des puissances capitalistes, il avait déjà sévi du vivant de Sobol. Pour reprendre le contrôle de l'économie planétaire, il projette à présent d'éliminer le Darknet et de récupérer les pouvoirs du super logiciel. Son arme : le cybergeddon, un dérèglement général de tous les systèmes et la diffusion massive d'une propagande de terreur. Le sort de l'humanité est désormais suspendu à une simple question : qui du daemon ou du Major parviendra à imposer son ordre au monde ?
Frédéric Fontès
mardi 21 décembre 2010
Signé Allison Murrieta de T. Jefferson Parker (Calmann-Lévy)
Le nouveau roman de Thomas Jefferson Parker, Signé : Allison Murrieta sera disponible le 09 mars 2011, aux éditions Calmann-Lévy.
La très belle Suzanne Jones descend d’un célèbre hors-la-loi de Californie, Joaquin Murietta. Le jour, elle enseigne l’histoire et élève ses enfants. La nuit, sous le nom d’Allison Murietta, elle détrousse les riches et les puissants. Et envoie des photos de ses exploits aux médias qui l’adorent. Jamais elle ne tue et, généreuse, elle redistribue toujours une partie de son butin à des œuvres charitables. Jusqu’au jour où, en dérobant des diamants au « Taureau », elle tombe sur une tuerie perpétrée par un certain Lupercio. Elle quitte immédiatement les lieux avec les pierres mais est rapidement arrêtée par Charles Hood, un adjoint au shérif de L. A. qui, charmé, lui demande ses papiers. Elle lui donne ceux de Suzanne Jones, tandis que, caché un peu plus loin, le tueur assiste à la scène. Hood comprend peu à peu qui est Suzanne mais, amoureux d’elle, il ne sait que faire et souhaiterait qu’elle identifie Lupercio. L’homme, lui, est prêt à tout pour retrouver les diamants du très mystérieux Taureau.
Frédéric Fontès
La très belle Suzanne Jones descend d’un célèbre hors-la-loi de Californie, Joaquin Murietta. Le jour, elle enseigne l’histoire et élève ses enfants. La nuit, sous le nom d’Allison Murietta, elle détrousse les riches et les puissants. Et envoie des photos de ses exploits aux médias qui l’adorent. Jamais elle ne tue et, généreuse, elle redistribue toujours une partie de son butin à des œuvres charitables. Jusqu’au jour où, en dérobant des diamants au « Taureau », elle tombe sur une tuerie perpétrée par un certain Lupercio. Elle quitte immédiatement les lieux avec les pierres mais est rapidement arrêtée par Charles Hood, un adjoint au shérif de L. A. qui, charmé, lui demande ses papiers. Elle lui donne ceux de Suzanne Jones, tandis que, caché un peu plus loin, le tueur assiste à la scène. Hood comprend peu à peu qui est Suzanne mais, amoureux d’elle, il ne sait que faire et souhaiterait qu’elle identifie Lupercio. L’homme, lui, est prêt à tout pour retrouver les diamants du très mystérieux Taureau.
Frédéric Fontès
Mélanges de Sangs de Roger Smith (Calmann-Lévy)
Quatrième roman de la collection dirigée par Robert Pépin (transfuge des éditions Seuil) pour les éditions Calmann-Lévy, Mélanges de Sangs de Roger Smith sera disponible le 01er avril 2011.
Jack Burn, sa femme enceinte et leur petit Matt sont en plein dîner lorsque deux membres du gang des Americans les agressent. Ex-marine qui a fui les États-Unis après un hold-up meurtrier, Jack les tue… tous les deux. Le vieux veilleur de nuit Benny Mongrel a vu les gangsters entrer dans la villa, mais sans en ressortir. Ancien du gang des 28, il vit dans l’enfer des Flats et, ne voulant surtout pas replonger, il ne dira rien de ce qu’il a vu à personne. Jusqu’au jour où le flic Gatsby Barnard l’interroge et commet une erreur impardonnable. La guerre est alors déclarée et tous les coups sont d’autant plus recommandés que Barnard est lui-même sous la surveillance de Disaster Zondi, un enquêteur zoulou qui veut sa tête pour torture, meurtre et corruption.
Terrifiante description des Flats, ce roman a reçu le Deutschen Krimi Preis et fera l’objet d’un film avec Samuel L. Jackson dans le rôle de Disaster Zondi.
Frédéric Fontès
Jack Burn, sa femme enceinte et leur petit Matt sont en plein dîner lorsque deux membres du gang des Americans les agressent. Ex-marine qui a fui les États-Unis après un hold-up meurtrier, Jack les tue… tous les deux. Le vieux veilleur de nuit Benny Mongrel a vu les gangsters entrer dans la villa, mais sans en ressortir. Ancien du gang des 28, il vit dans l’enfer des Flats et, ne voulant surtout pas replonger, il ne dira rien de ce qu’il a vu à personne. Jusqu’au jour où le flic Gatsby Barnard l’interroge et commet une erreur impardonnable. La guerre est alors déclarée et tous les coups sont d’autant plus recommandés que Barnard est lui-même sous la surveillance de Disaster Zondi, un enquêteur zoulou qui veut sa tête pour torture, meurtre et corruption.
Terrifiante description des Flats, ce roman a reçu le Deutschen Krimi Preis et fera l’objet d’un film avec Samuel L. Jackson dans le rôle de Disaster Zondi.
Frédéric Fontès
Entre deux verres de Lawrence Block (Calmann-Lévy)
Autre transfert après celui de Michael Koryta et avant celui de Michael Connelly prévu pour plus tard, c'est au tour de Lawrence Block de déposer ses bagages aux éditions Calmann-Lévy. Entre deux verres sera publié le 02 mars 2011.
C’est à une réunion des Alcooliques Anonymes que Matt Scudder et Jack se retrouvent en 1980. Enfants, ils rêvaient d’être flics, mais seul Matt l’est devenu, Jack ayant à l’inverse effectué plusieurs séjours en prison. Huit mois passent. Scudder retrouve à nouveau Jack, qui ne boit toujours pas mais présente un visage tuméfié. Puis, plus de nouvelles, jusqu’au jour où Gregory Stillman, le parrain AA de Jack, lui apprend que ce dernier a été assassiné et que, dans un écrit, il a raconté tous ses crimes, de sang pour certains. Que faire ? Transmettre cette confession aux flics enquêtant sur le meurtre pour qu’ils aillent questionner des gens qui n’ont rien à voir avec cette histoire ou la cacher et courir le risque de laisser filer un assassin ? Scudder prend les choses en main et de fil en aiguille, non seulement découvre la solution, mais aussi – et c’est là toute la beauté de ce grand livre plein de nostalgie –, retrouve tous les carrefours de sa propre existence.
Frédéric Fontès
C’est à une réunion des Alcooliques Anonymes que Matt Scudder et Jack se retrouvent en 1980. Enfants, ils rêvaient d’être flics, mais seul Matt l’est devenu, Jack ayant à l’inverse effectué plusieurs séjours en prison. Huit mois passent. Scudder retrouve à nouveau Jack, qui ne boit toujours pas mais présente un visage tuméfié. Puis, plus de nouvelles, jusqu’au jour où Gregory Stillman, le parrain AA de Jack, lui apprend que ce dernier a été assassiné et que, dans un écrit, il a raconté tous ses crimes, de sang pour certains. Que faire ? Transmettre cette confession aux flics enquêtant sur le meurtre pour qu’ils aillent questionner des gens qui n’ont rien à voir avec cette histoire ou la cacher et courir le risque de laisser filer un assassin ? Scudder prend les choses en main et de fil en aiguille, non seulement découvre la solution, mais aussi – et c’est là toute la beauté de ce grand livre plein de nostalgie –, retrouve tous les carrefours de sa propre existence.
Frédéric Fontès
La Rivière perdue de Michael Koryta (Calmann-Lévy)
Michael Koryta quitte les éditions du Seuil pour rejoindre les éditions Calmann-Lévy. Son prochain roman, La Rivière perdue, sera disponible le 02 mars 2011.
« Avec ce nouveau chef-d’œuvre de Michael Koryta, le doigt glacé de l’épouvante vous descendra le long du dos. » Michael Connelly
Tout commence avec une jolie femme et un défi. Pour faire un cadeau à son mari, Alyssa Bradford demande au vidéaste Eric Shaw de réaliser un documentaire sur son beau-père, Campbell Bradford, un millionnaire de quatre-vingt-quinze ans au passé bien mystérieux. Shaw accepte alors que ses seuls indices sont le nom de la ville où Bradford a grandi et une bouteille d’« Eau de Pluton » qu’il a conservée toute sa vie et dont Shaw boit quelques gorgées. À French Lick, Indiana – la ville natale de Bradford –, Eric découvre une histoire extraordinaire et un superbe hôtel récemment restauré, où les célébrités des années vingt venaient profiter des bienfaits d’eaux censées soigner tous les maux. Mais quelques heures à peine après son arrivée, Eric Shaw a une vision terrifiante et, les jours passant, ses hallucinations, toutes liées à l’Eau de Pluton, ne feront certes que s’amplifier, mais curieusement aussi, un détail vérifié après l’autre, révéler le passé ô combien tumultueux et violent de cette vallée de la Rivière Perdue sur laquelle Campbell régnait jadis en maître. À croire qu’il n’y a pas que l’hôtel qui vient d’être restauré. Se pourrait-il qu’un mal depuis longtemps oublié ait lui aussi été ramené à la vie ?
Frédéric Fontès
« Avec ce nouveau chef-d’œuvre de Michael Koryta, le doigt glacé de l’épouvante vous descendra le long du dos. » Michael Connelly
Tout commence avec une jolie femme et un défi. Pour faire un cadeau à son mari, Alyssa Bradford demande au vidéaste Eric Shaw de réaliser un documentaire sur son beau-père, Campbell Bradford, un millionnaire de quatre-vingt-quinze ans au passé bien mystérieux. Shaw accepte alors que ses seuls indices sont le nom de la ville où Bradford a grandi et une bouteille d’« Eau de Pluton » qu’il a conservée toute sa vie et dont Shaw boit quelques gorgées. À French Lick, Indiana – la ville natale de Bradford –, Eric découvre une histoire extraordinaire et un superbe hôtel récemment restauré, où les célébrités des années vingt venaient profiter des bienfaits d’eaux censées soigner tous les maux. Mais quelques heures à peine après son arrivée, Eric Shaw a une vision terrifiante et, les jours passant, ses hallucinations, toutes liées à l’Eau de Pluton, ne feront certes que s’amplifier, mais curieusement aussi, un détail vérifié après l’autre, révéler le passé ô combien tumultueux et violent de cette vallée de la Rivière Perdue sur laquelle Campbell régnait jadis en maître. À croire qu’il n’y a pas que l’hôtel qui vient d’être restauré. Se pourrait-il qu’un mal depuis longtemps oublié ait lui aussi été ramené à la vie ?
Frédéric Fontès
Les Ronds dans l'Eau de Hervé Commère (Fleuve Noir)
(Photo Ouest-France) |
Hervé Commère, qui avait publié en 2009 un premier roman remarqué J'attraperai ta mort, aux éditions Bernard Pascuito, va publier son nouveau roman les Ronds dans l'eau, aux éditions Fleuve Noir pour le 10 mars 2011.
Quel est le rapport entre un truand paranoïaque en cavale depuis quarante ans et un serveur dépressif qui voit son ex-amour se trémousser dans un jeu de télé-réalité ? À priori, il n'en existe aucun. Aucun lien entre ces deux êtres que tout ou presque oppose et qui ne se connaissent pas.
Sauf peut-être une lueur dans le regard d'un vieil homme ou l'obsession d'une journaliste à réunir les pièces d'un ancien puzzle.
Sauf peut-être des ronds dans l'eau. Car certains actes ont des répercussions inattendues et étranges...
Maj du 19.01.2011 avec le résumé. (Source Nico )
Frédéric Fontès
Amazonia de James Rollins (Fleuve Noir)
Le 10 mars 2010, les éditions du Fleuve Noir publieront le le nouveau roman de James Rollins, Amazonia.
En attendant plus d'informations sur le contenu en français, voici le résumé en anglais :
The use of mass market originals as a farm team for hardcovers has lost popularity, but still works occasionally, as with Rollins, whose three mass markets (Deep Fathom, Excavation and Subterranean) displayed a flair for brawny adventure within an exotic locale a flair put to good use in his hardcover debut. A U.S. Special Forces agent walks out of the Amazon jungle and quickly dies of rampant tumors; what's especially bizarre is that this man has two arms, but when he entered the jungle five years before as part of a biopharmaceutical exploratory expedition, which has been lost track of, he had only one. The rest of the novel follows a group of scientists and U.S. military guardians as they trek deep into the jungle in search of the missing expedition and, hopefully, the secret to the regrown arm a secret that takes on vast importance when the dead agent's body, shipped to the States, spreads a disease that threatens to wipe out the American population. Meanwhile, a second, predatory expedition, led by a French psychopath, surreptitiously follows the first, aiming to steal whatever cure the searchers uncover; both expeditions wind up at the isolated home of a legendary tribe and the malignant, giant tree that sustains it. Rollins won't win awards for his prose or characters, though both function smoothly in this boldly drawn entertainment, and there's little here that isn't a variation of some classic adventure trope. His pacing is forceful, however, and his atmospherics rich, with giant caimans and jaguars, mutant amphibians and hungry locusts adding to the mayhem, a high body count and a congenial sense of the ridiculous although Rollins plays it deadpan. This is old-fashioned, rugged adventure in the tradition of Haggard and Crichton, told with energy, excitement and a sense of fun.
Frédéric Fontès
En attendant plus d'informations sur le contenu en français, voici le résumé en anglais :
The use of mass market originals as a farm team for hardcovers has lost popularity, but still works occasionally, as with Rollins, whose three mass markets (Deep Fathom, Excavation and Subterranean) displayed a flair for brawny adventure within an exotic locale a flair put to good use in his hardcover debut. A U.S. Special Forces agent walks out of the Amazon jungle and quickly dies of rampant tumors; what's especially bizarre is that this man has two arms, but when he entered the jungle five years before as part of a biopharmaceutical exploratory expedition, which has been lost track of, he had only one. The rest of the novel follows a group of scientists and U.S. military guardians as they trek deep into the jungle in search of the missing expedition and, hopefully, the secret to the regrown arm a secret that takes on vast importance when the dead agent's body, shipped to the States, spreads a disease that threatens to wipe out the American population. Meanwhile, a second, predatory expedition, led by a French psychopath, surreptitiously follows the first, aiming to steal whatever cure the searchers uncover; both expeditions wind up at the isolated home of a legendary tribe and the malignant, giant tree that sustains it. Rollins won't win awards for his prose or characters, though both function smoothly in this boldly drawn entertainment, and there's little here that isn't a variation of some classic adventure trope. His pacing is forceful, however, and his atmospherics rich, with giant caimans and jaguars, mutant amphibians and hungry locusts adding to the mayhem, a high body count and a congenial sense of the ridiculous although Rollins plays it deadpan. This is old-fashioned, rugged adventure in the tradition of Haggard and Crichton, told with energy, excitement and a sense of fun.
Frédéric Fontès
The Death Instinct de Jed Rubenfeld (Fleuve Noir) 2
Après L'Interprétation des Meurtres, voici la suite du roman de Jen Rubenfeld, The Death Instinct, disponible aux USA depuis septembre dernier.
Ce sont les éditions Fleuve Noir qui prendront la suite des éditions Panama pour publier ce deuxième opus, voici le résumé en anglais :
Ten years on from THE INTERPRETATION OF MURDER, Stratham Younger and James Littlemore embark on a thrilling new adventure in the aftermath of a terrorist attack in New York; it is a story that will lead Stratham to the heart of war-ravaged Europe, where he will once again encounter Sigmund Freud.
12.01pm, September 16, 1920. A quarter ton of explosives is detonated on New York's Wall Street, the deadliest attack in the United States' 150 year history. Stratham Younger, recently returned from the battlefields of Europe, witnesses the explosion alongside Captain James Littlemore of the NYPD and Colette Rousseau, a brilliant and beautiful young disciple of Marie Curie. Littlemore's investigation will lead him into conflict with the FBI, and to the centre of a dangerous web of corruption that links Wall Street and Washington. Meanwhile Stratham and Colette embark on a perilous journey that will take them to Vienna, where Freud will shed light on his theory of the human desire for destruction, even self-destruction, which he terms 'the death instinct'.
Frédéric Fontès
Ce sont les éditions Fleuve Noir qui prendront la suite des éditions Panama pour publier ce deuxième opus, voici le résumé en anglais :
Ten years on from THE INTERPRETATION OF MURDER, Stratham Younger and James Littlemore embark on a thrilling new adventure in the aftermath of a terrorist attack in New York; it is a story that will lead Stratham to the heart of war-ravaged Europe, where he will once again encounter Sigmund Freud.
12.01pm, September 16, 1920. A quarter ton of explosives is detonated on New York's Wall Street, the deadliest attack in the United States' 150 year history. Stratham Younger, recently returned from the battlefields of Europe, witnesses the explosion alongside Captain James Littlemore of the NYPD and Colette Rousseau, a brilliant and beautiful young disciple of Marie Curie. Littlemore's investigation will lead him into conflict with the FBI, and to the centre of a dangerous web of corruption that links Wall Street and Washington. Meanwhile Stratham and Colette embark on a perilous journey that will take them to Vienna, where Freud will shed light on his theory of the human desire for destruction, even self-destruction, which he terms 'the death instinct'.
Frédéric Fontès
vendredi 17 décembre 2010
Je ne suis pas un Serial Killer de Dan Wells (Sonatine)
Le roman sera disponible le 14 avril 2011. Il sera traduit par Élodie Leplat.
Dexter n'a qu'à bien se tenir ...
Frédéric Fontès
Dexter n'a qu'à bien se tenir ...
John Wayne Cleaver est un jeune homme potentiellement dangereux. Très dangereux. Jugez-en plutôt : garçon renfermé, pour ne pas dire sociopathe, il vit au milieu des cadavres à la morgue locale, tenue par sa mère et sa tante, il a une certaine tendance à tuer les animaux et, depuis son plus jeune âge, il nourrit une véritable passion pour les tueurs en série. Ainsi, son destin semble tout tracé. Mais conscient de son cas, et pas spécialement excité à l’idée de devenir un serial killer, John a décidé d’en parler à un psy et de respecter quelques règles très précises. Ne nourrir que des pensées positives à l’égard de ses contemporains. Ne pas s’approcher des animaux. Éviter les scènes de crime. Ce dernier commandement va néanmoins devenir très difficile à suivre lorsqu’on retrouve autour de chez lui plusieurs corps atrocement mutilés. Y aurait-il plus dangereux encore que John dans cette petite ville tranquille ? Aurait-il enfin trouvé un adversaire à sa taille ?
Premier volume d’une trilogie consacrée à John Wayne Cleaver, héros au charme irrésistible, Je ne suis pas un serial killer dynamite d’un humour servi très noir tous les clichés du thriller. Avec une intrigue qui surprend en permanence le lecteur, Dan Wells nous tient éveillés jusqu’au bout de la nuit, ce qui reste encore la meilleure façon d’éviter les cauchemars.
Dan Wells est né en 1977. Je ne suis pas un serial killer est son premier roman.
« Avec Reservoir Dogs, il a suffit d’une heure et trente-neuf minutes à Quentin Tarantino pour pulvériser les limites du genre et démoder d’un coup tous les notables du thriller. Avec Je ne suis pas un serial killer, Dan Wells réussit le même exploit en moins de trois cents pages. » Book Apart
Premier volume d’une trilogie consacrée à John Wayne Cleaver, héros au charme irrésistible, Je ne suis pas un serial killer dynamite d’un humour servi très noir tous les clichés du thriller. Avec une intrigue qui surprend en permanence le lecteur, Dan Wells nous tient éveillés jusqu’au bout de la nuit, ce qui reste encore la meilleure façon d’éviter les cauchemars.
Dan Wells est né en 1977. Je ne suis pas un serial killer est son premier roman.
« Avec Reservoir Dogs, il a suffit d’une heure et trente-neuf minutes à Quentin Tarantino pour pulvériser les limites du genre et démoder d’un coup tous les notables du thriller. Avec Je ne suis pas un serial killer, Dan Wells réussit le même exploit en moins de trois cents pages. » Book Apart
Frédéric Fontès
Avant d'aller dormir de Steve Watson (Sonatine)
Ce sont les éditions Sonatine qui ont récupéré les droits de traduction d'un premier roman à paraitre en 2011 en Angleterre, aux USA et en France, Avant d'aller dormir (Before I Go to Sleep) de Steve J. Watson. Il sera traduit en français par Sophie Aslanides et disponible en France le 05 mai prochain.
À la suite d’un accident survenu une vingtaine d’années plus tôt, Christine est aujourd’hui affectée d’un cas très rare d’amnésie : chaque matin, elle se réveille en croyant être une jeune femme célibataire ayant la vie devant elle, avant de découvrir qu’elle a en fait 47 ans et qu’elle est mariée depuis vingt ans. Son dernier espoir réside dans son nouveau médecin, Ed Nash. Celui-ci lui a conseillé de tenir un journal intime afin qu’elle puisse se souvenir de ce qui lui arrive au quotidien et ainsi reconstituer peu à peu son existence. Quand elle commence à constater de curieuses incohérences entre son journal, ce que lui dit son entourage et ses rares souvenirs, Christine est loin de se douter dans quel engrenage elle va basculer. Très vite elle va devoir remettre en question ses rares certitudes afin de faire la vérité sur son passé… et sur son présent.
Ne le dis à personne, d’Harlan Coben, Shutter Island, de Dennis Lehane, Tokyo, de Mo Hayder… il est des livres dont la publication marque irrémédiablement le genre et hisse leur auteur au rang des incontournables du polar. Gageons que Avant d’aller dormir de S. J. Watson va tout de suite aller rejoindre ce cercle très fermé. Avec une héroïne à laquelle on s’attache instantanément, un récit à la construction aussi machiavélique qu’époustouflante et un suspense de tous les instants, une seule question hante l’esprit du lecteur une fois la dernière page refermée : à quand le prochain Watson ? Les éditeurs évoquent souvent « un livre qu’on ne peut pas lâcher ». Voici un livre qu’on ne peut véritablement pas lâcher !
S. J. Watson a 39 ans. Avant d’aller dormir est son premier roman. Ridley Scott en a acheté les droits d’adaptation cinématographique.
Ne le dis à personne, d’Harlan Coben, Shutter Island, de Dennis Lehane, Tokyo, de Mo Hayder… il est des livres dont la publication marque irrémédiablement le genre et hisse leur auteur au rang des incontournables du polar. Gageons que Avant d’aller dormir de S. J. Watson va tout de suite aller rejoindre ce cercle très fermé. Avec une héroïne à laquelle on s’attache instantanément, un récit à la construction aussi machiavélique qu’époustouflante et un suspense de tous les instants, une seule question hante l’esprit du lecteur une fois la dernière page refermée : à quand le prochain Watson ? Les éditeurs évoquent souvent « un livre qu’on ne peut pas lâcher ». Voici un livre qu’on ne peut véritablement pas lâcher !
S. J. Watson a 39 ans. Avant d’aller dormir est son premier roman. Ridley Scott en a acheté les droits d’adaptation cinématographique.
Steve Watson |
The best debut novel I have ever read
– Tess Gerritsen, bestselling author of the Rizzoli and Isles series
Les fans de la Mémoire Fantôme de Franck Thilliez devraient y trouver leur compte. Le roman devrait être prochainement adapté au cinéma, les frères Scott (Ridley & Tony) devraient le produire, et le Studio Canal en sera le producteur exécutif. Plus d'informations très bientôt.
Je viens de lire les 50 premières pages. Enfin, je viens de dévorer 50 pages ! Le principe de base devrait plaire à celles et ceux qui ont aimé les romans (et films) qui suivent :
C'est typiquement le genre de héros / héroïnes qui permet aux lecteurs de s'identifier immédiatement au personnage concerné et de découvrir en même temps que lui son passé, son présent et son avenir. Niveau construction du récit, c'est la double lecture du livre qui est intéressante : le personnage se fit à celles et ceux qui l'entoure, qui lui racontent sa vie. Comme le lecteur qui va devoir se fier au romancier et à sa version des faits. Héros et lecteurs vont alors douter, avancer à tâtons et se risquer à croire ...
Frédéric Fontès
Avec le Diable de James Keene et Hillel Levin (Sonatine)
À paraitre le 08 septembre 2011 aux éditions Sonatine. Le livre sera traduit par Fabrice Pointeau.
1990 : James Keene, fils d’une famille influente de Chicago, vient d’être jugé pour trafic de drogue et condamné à dix ans de prison. Désespéré, il reçoit dans sa cellule une visite inattendue, celle de l’assistant du procureur à l’origine de sa détention. Conquis par l’intelligence et l’habileté de James, celui-ci vient lui proposer un incroyable deal : sa peine sera annulée s’il aide le FBI à piéger un serial killer, Larry Hall. Suspecté d’une vingtaine d’assassinats, Hall a été inculpé pour un seul d’entre eux lors d’un procès qui risque d’être bientôt révisé en appel, faute d’éléments suffisants. Keene devra amener le tueur à se confesser, et réunir assez de preuves contre lui pour le faire tomber définitivement. Tâche ardue, qui ne peut être confiée à un agent du FBI du fait du flair légendaire de Hall. Après quelques hésitations, Keene accepte de relever le défi. Il est alors transféré à Springfield, dans l’unité psychiatrique de la prison de haute sécurité dévolue aux criminels les plus dangereux, où Hall est détenu. Seuls le directeur et le psychiatre en chef sont au courant de sa mission. Là, au milieu des psychopathes, il va devoir gagner la confiance du plus redoutable d’entre eux pour lui faire avouer où il a caché les corps de ses victimes.
Cet incroyable scénario n’a rien d’une fiction. Avec un sens de l’intrigue et du suspense digne des plus grands romanciers, le journaliste Hillel Levin, en collaboration avec James Keene, nous livre un document incroyable, qui va ravir tous les amateurs de thrillers. Les droits d’adaptation cinématographique du livre ont été achetés par la Paramount, William Monahan (Les Infiltrés, Mensonges d’État) en écrit actuellement le scénario.
1990 : James Keene, fils d’une famille influente de Chicago, vient d’être jugé pour trafic de drogue et condamné à dix ans de prison. Désespéré, il reçoit dans sa cellule une visite inattendue, celle de l’assistant du procureur à l’origine de sa détention. Conquis par l’intelligence et l’habileté de James, celui-ci vient lui proposer un incroyable deal : sa peine sera annulée s’il aide le FBI à piéger un serial killer, Larry Hall. Suspecté d’une vingtaine d’assassinats, Hall a été inculpé pour un seul d’entre eux lors d’un procès qui risque d’être bientôt révisé en appel, faute d’éléments suffisants. Keene devra amener le tueur à se confesser, et réunir assez de preuves contre lui pour le faire tomber définitivement. Tâche ardue, qui ne peut être confiée à un agent du FBI du fait du flair légendaire de Hall. Après quelques hésitations, Keene accepte de relever le défi. Il est alors transféré à Springfield, dans l’unité psychiatrique de la prison de haute sécurité dévolue aux criminels les plus dangereux, où Hall est détenu. Seuls le directeur et le psychiatre en chef sont au courant de sa mission. Là, au milieu des psychopathes, il va devoir gagner la confiance du plus redoutable d’entre eux pour lui faire avouer où il a caché les corps de ses victimes.
Cet incroyable scénario n’a rien d’une fiction. Avec un sens de l’intrigue et du suspense digne des plus grands romanciers, le journaliste Hillel Levin, en collaboration avec James Keene, nous livre un document incroyable, qui va ravir tous les amateurs de thrillers. Les droits d’adaptation cinématographique du livre ont été achetés par la Paramount, William Monahan (Les Infiltrés, Mensonges d’État) en écrit actuellement le scénario.
Frédéric Fontès
mercredi 15 décembre 2010
Alex de Pierre Lemaitre (Albin Michel) la Couv
©DENIS/RÉA |
Le quatrième roman de Pierre Lemaitre sera publié le 02 février prochain. Changement d'éditeur pour lui, qui quitte Calmann-Lévy pour rejoindre Albin Michel.
Alex, une jeune femme de 35 ans, belle et attirante, essaie des perruques dans un magasin du boulevard de Strasbourg. Quelques heures plus tard, elle est enlevée par un inconnu qui la suivait, jetée dans une camionnette et séquestrée dans un hangar désaffecté. Le ravisseur a organisé sur place un théâtre de tortures qu'elle va subir jusqu'à l'horreur.
L'énigme d'Alex et de son passé ne peut plus lâcher le lecteur, qui la découvre du point de vue de la victime et de ses bourreaux, jusqu'au terme d'une tragédie imprévisible et fatale.
Il est impossible d'en dévoiler davantage sans déflorer une intrigue d'une intelligence et d'une construction diaboliques qui touchent à la perfection. L'écrivain se révèle dans le ton et le style du récit (d'une feinte impassibilité) à l'image du commandant Verhoeven, le flic qui élucide la tragédie d'Alex, d'une attachante complexité. Pierre Lemaître, qui déclare "je ne cherche à écrire que des livres qu'Hitchcock aurait voulu filmer", porte à son comble, sans le moindre artifice ni trucage, l'art du suspense et de la peur.
Frédéric Fontès
dimanche 12 décembre 2010
L'Heure des loups de Shane Stevens (Sonatine)
Le nouveau roman inédit de Shane Stevens traduit par les éditions Sonatine sera disponible le 24 février prochain.
Paris, 1975. Un homme est découvert pendu à une corde à piano. Son nom : Dieter Bock, ancien capitaine de la Waffen SS. La thèse du suicide est rapidement abandonnée, et l’inspecteur Dreyfus, figure du Quai des Orfèvres, hérite de l’enquête. A son grand désespoir, celle-ci s’oriente vite vers le passé de l’ancien SS. Dreyfus a en effet perdu toute sa famille à Auschwitz, et pour rien au monde il ne souhaite affronter de nouveau le cauchemar nazi. [...] Toutes les apparences vont en effet s’avérer trompeuses et Dreyfus, en plein dilemme moral, devra venir à bout de ses démons, pour assembler toutes les pièces d’un incroyable puzzle.
Après Au-delà du mal, Shane Stevens s’aventure cette fois sur le terrain de Robert Ludlum et de Frederick Forsyth, avec cette plongée dans les eaux troubles de l’espionnage et de l’histoire européenne.
Frédéric Fontès
Paris, 1975. Un homme est découvert pendu à une corde à piano. Son nom : Dieter Bock, ancien capitaine de la Waffen SS. La thèse du suicide est rapidement abandonnée, et l’inspecteur Dreyfus, figure du Quai des Orfèvres, hérite de l’enquête. A son grand désespoir, celle-ci s’oriente vite vers le passé de l’ancien SS. Dreyfus a en effet perdu toute sa famille à Auschwitz, et pour rien au monde il ne souhaite affronter de nouveau le cauchemar nazi. [...] Toutes les apparences vont en effet s’avérer trompeuses et Dreyfus, en plein dilemme moral, devra venir à bout de ses démons, pour assembler toutes les pièces d’un incroyable puzzle.
Après Au-delà du mal, Shane Stevens s’aventure cette fois sur le terrain de Robert Ludlum et de Frederick Forsyth, avec cette plongée dans les eaux troubles de l’espionnage et de l’histoire européenne.
Frédéric Fontès
jeudi 2 décembre 2010
Frontière blanche de Matti Rönkä (l'Archipel)
Le premier roman de Matti Rönkä sera disponible le 09 février 2011 aux éditions de l'Archipel.
Ancien agent du KGB, Viktor Kärppä a quitté sa Russie natale pour la Finlande afin de fuir son passé. A Helsinki, où il a ouvert une agence de détective privé, il rend divers services à des trafiquants locaux, traversant souvent la frontière pour passer en douce des documents ou prendre livraison d’alcool ou de cigarettes. Lorsque Aarne Larsson, marchand de livres anciens et nostalgique du nazisme, lui demande de retrouver sa femme Sirje, qui a mystérieusement disparu, Viktor pense qu’il s’agit là d’une simple affaire de routine… Or, bien vite, il découvre que Sirje est la soeur d’un baron de la drogue, l’Estonien Jaak Lillepuu. Et l’enquête de Viktor semble soudain intéresser beaucoup de monde, trop à son goût : un inspecteur de la police d’Helsinki, à qui il donne parfois des tuyaux, ses anciens « camarades » du KGB et Jaak Lillepuu en personne. Un jour, ce dernier disparait à son tour…
“Matti Rönkä n’explique rien. Il raconte. Avec son style sec et nerveux, Matti Rönkä donne une nouvelle couleur, une nouvelle dimension au polar nordique.” Frankfurter Rundschau
Né en 1959 en Finlande non loin de la frontière russe, Matti Rönkä a suivi des études de sciences politiques à l’université de Helsinki avant de devenir journaliste. Depuis 1990, il est présentateur vedette du journal télévisé d’YLE (la chaîne de télévision publique finlandaise). Au début des années 2000, il devient un auteur à succès : son humour grinçant et son regard critique sur la société finlandaise ont conquis les lecteurs. Il est l’auteur de cinq romans policiers, dont plusieurs ont été couronnés de prix, tant en Finlande qu’à l’étranger. Il vit à Helsinki avec sa femme et ses enfants.
Frédéric Fontès
Ancien agent du KGB, Viktor Kärppä a quitté sa Russie natale pour la Finlande afin de fuir son passé. A Helsinki, où il a ouvert une agence de détective privé, il rend divers services à des trafiquants locaux, traversant souvent la frontière pour passer en douce des documents ou prendre livraison d’alcool ou de cigarettes. Lorsque Aarne Larsson, marchand de livres anciens et nostalgique du nazisme, lui demande de retrouver sa femme Sirje, qui a mystérieusement disparu, Viktor pense qu’il s’agit là d’une simple affaire de routine… Or, bien vite, il découvre que Sirje est la soeur d’un baron de la drogue, l’Estonien Jaak Lillepuu. Et l’enquête de Viktor semble soudain intéresser beaucoup de monde, trop à son goût : un inspecteur de la police d’Helsinki, à qui il donne parfois des tuyaux, ses anciens « camarades » du KGB et Jaak Lillepuu en personne. Un jour, ce dernier disparait à son tour…
“Matti Rönkä n’explique rien. Il raconte. Avec son style sec et nerveux, Matti Rönkä donne une nouvelle couleur, une nouvelle dimension au polar nordique.” Frankfurter Rundschau
Né en 1959 en Finlande non loin de la frontière russe, Matti Rönkä a suivi des études de sciences politiques à l’université de Helsinki avant de devenir journaliste. Depuis 1990, il est présentateur vedette du journal télévisé d’YLE (la chaîne de télévision publique finlandaise). Au début des années 2000, il devient un auteur à succès : son humour grinçant et son regard critique sur la société finlandaise ont conquis les lecteurs. Il est l’auteur de cinq romans policiers, dont plusieurs ont été couronnés de prix, tant en Finlande qu’à l’étranger. Il vit à Helsinki avec sa femme et ses enfants.
Frédéric Fontès
La Compagnie des Menteurs de Karen Maitland (Sonatine)
La Compagnie des Menteurs est un jolie conte moyenâgeux, peut être un peu long sur la fin mais qui se laisse découvrir avec grand plaisir. On s'attache très vite aux membres de cette guilde et on est très curieux d'en savoir plus sur le mystère planant au dessus d'eux et qui sème la mort dans leur rang. Ce livre de Karen Maitland est une belle découverte en ce qui me concerne et j'espère avoir l'occasion de la relire bientôt.
1348. La peste s'abat sur l'Angleterre. Rites païens, sacrifices rituels et religieux : tous les moyens sont bons pour tenter de conjurer le sort. Dans le pays, en proie à la panique et à l'anarchie, un petit groupe de neuf parias réunis par le plus grand des hasards essaie de gagner le Nord, afin d'échapper à la contagion. Parmi eux, un vendeur de saintes reliques, un magicien, une jeune voyante, un conteur, une domestique, deux musiciens italiens, un peintre et sa femme enceinte. Neuf laissés-pour-compte qui fuient la peste mais aussi un passé trouble. Bientôt, l'un d'eux est retrouvé pendu, puis un autre démembré, un troisième poignardé... Seraient-ils la proie d'un tueur plus impitoyable encore que l'épidémie ? Et si celui-ci se trouvait parmi eux ? Toutes les apparences ne vont pas tarder à s'avérer trompeuses et, avec la mort qui rôde de toutes parts, les survivants devront faire preuve d'une incroyable sagacité, au milieu des secrets et des mensonges, pour trouver le mobile des meurtres et résoudre l'énigme avant qu'il ne soit trop tard.
Avec cette formidable évocation du Moyen Age, d'un réalisme stupéfiant, saluée comme un événement majeur dans le monde entier, Karen Maitland nous offre un roman qui captive et ensorcelle le lecteur jusqu'à l'incroyable coup de théâtre final. Rarement authenticité historique et sens de l'intrigue auront été conjugués avec un tel talent. Indispensable !
Frédéric Fontès
1348. La peste s'abat sur l'Angleterre. Rites païens, sacrifices rituels et religieux : tous les moyens sont bons pour tenter de conjurer le sort. Dans le pays, en proie à la panique et à l'anarchie, un petit groupe de neuf parias réunis par le plus grand des hasards essaie de gagner le Nord, afin d'échapper à la contagion. Parmi eux, un vendeur de saintes reliques, un magicien, une jeune voyante, un conteur, une domestique, deux musiciens italiens, un peintre et sa femme enceinte. Neuf laissés-pour-compte qui fuient la peste mais aussi un passé trouble. Bientôt, l'un d'eux est retrouvé pendu, puis un autre démembré, un troisième poignardé... Seraient-ils la proie d'un tueur plus impitoyable encore que l'épidémie ? Et si celui-ci se trouvait parmi eux ? Toutes les apparences ne vont pas tarder à s'avérer trompeuses et, avec la mort qui rôde de toutes parts, les survivants devront faire preuve d'une incroyable sagacité, au milieu des secrets et des mensonges, pour trouver le mobile des meurtres et résoudre l'énigme avant qu'il ne soit trop tard.
Avec cette formidable évocation du Moyen Age, d'un réalisme stupéfiant, saluée comme un événement majeur dans le monde entier, Karen Maitland nous offre un roman qui captive et ensorcelle le lecteur jusqu'à l'incroyable coup de théâtre final. Rarement authenticité historique et sens de l'intrigue auront été conjugués avec un tel talent. Indispensable !
Frédéric Fontès
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