mardi 30 janvier 2018

Poche : L'Ordre du Monde - Denis Lépée (Pocket)


Les Engloutis, à paraitre en avril, met en scène un personnage dont Denis Lépée a déjà fait le héros en 2007 dans son troisième roman,  L'Ordre du Monde.
Voici ce que j'en disais à l'époque :
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Cela commence très bien. Ce n’est pas sans me rappeler les romans de Douglas Preston et Lincoln Child, John Darnton ou de Steve Alten, pour le côté aventure, avec la présentation du héros dans son cadre de travail et les ennuis qui commencent à venir coller aux semelles de ses chaussures…
Et puis le côté suspense me renvoie à l’univers de Brad Meltzer, c’est dire si la qualité des premiers chapitres de Denis Lépée permet à son lecteur de se sentir de suite très à l’aise.
Le terrain de jeux de l’auteur s’étend aux quatre coins de la planète et c’est sans complexe qu’il met son héros face à des situations intenses. 

 J’ai bien aimé le propos du roman qui aborde l’influence d’une sorte de feng shui dans l’histoire de l’architecture, de 99 avant notre ère à maintenant. Et si l’architecture pouvait canaliser les énergies qui nous influencent ? Et si les personnes qui possédaient ce secret, pouvaient influencer l’ordre du monde…
C’est certain que ça lorgne du coté de Dan Brown mais ça reste dans le bon esprit, avec un héros attachant et cela donne véritablement envie d’en connaître plus sur le tanit et sur l’histoire des grands architectes qui ont œuvré pour construire ce qui fait le charme de notre patrimoine humain. 


J’attendais une grosse révélation à la fin, qui n’est pas arrivée mais j’espère quand même avoir l’occasion de relire un jour les aventures de Tommaso !
Si vous voulez lire un très bon roman d’aventure sans vous casser la tête avec des énigmes compliquées, vous devriez passer un bon moment. Je ne tiendrai pas rigueur à l’auteur ou à l’éditeur pour les petites coquilles qui parsèment le livre, en espérant que ça restera une rareté dans leur collection. ( maj de 2018 : coquilles qui doivent avoir été éradiquées dans l'édition poche publiée en 2009 aux éditions Pocket).
Bon point pour les illustrations qui tombent à propos, et qui manquent souvent dans ce genre de romans d’aventure pour appuyer une description ou pour la mettre en valeur.

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Rendez-vous donc en avril prochain, pour savoir ce qu'est devenu Tommaso pendant toutes ces années...

Frédéric Fontès, www.4decouv.com

News : Les Engloutis - Denis Lépée (Observatoire)


À paraitre le 21 mars prochain, aux éditions de l'Observatoire, Les Engloutis, nouveau roman de Denis Lépée.
On y voit le retour d'un personnage que Denis Lépée avait déjà mis "en scène" il y a maintenant 11 ans dans L'Ordre du Monde.
Chronique à venir, et c'est pour moi l'occasion de revenir sur ce précédent roman, que j'avais lu en 2007, avant le lancement de ce blog : chronique de L'ordre du monde à lire ICI.

Présentation de l'éditeur : Les eaux glaciales de Finlande dissimulent bien des secrets…
mais rien n’y disparaît vraiment.

Tommaso Mac Donnell débarque dans la petite ville sans histoires de Kotka, sur les rives du golfe de Finlande.
Si l’archéologue spécialisé en plongée sous-marine a accepté d’explorer ses sombres eaux glacées, c’est autant pour évaluer un projet d’implantation d’éoliennes que pour fuir les fantômes de sa femme et de sa fille, qui le tourmentent depuis leur disparition un an plus tôt.
Se jetant à corps perdu dans cette mission qu’il croit simple et scientifique, Tommaso découvre bientôt de nombreuses zones d’ombres.
Le maire de Kotka, son ami de jeunesse, lui cache-t-il la vérité ? Pourquoi, depuis les financiers jusqu’à une jeune journaliste, tout le monde essaie-t-il de le décourager ? Les menaces sont-elles réelles ou seulement l’écho de ses propres démons ?
Dans cet univers où terre et mer se confondent, où les fonds troubles renferment une histoire longtemps engloutie, rien ne ressemble davantage à un allié qu’un ennemi.




Frédéric Fontès, www.4decouv.com

News : Tout Le Monde Aime Bruce Willis (La Martinière)

Couverture non définitive, maj à venir

À paraitre le 5 avril 2018 aux éditions de la Martinière, Tout le monde aime Bruce Willis, cinquième roman de Dominique Maisons.

Voir mes chroniques de ses deux précédents roman :
Le Festin des fauves
et
On connait le nom des assassins

Et à (re)voir aussi, l'interview de Dominique Maisons, en compagnie de Michael Mention, à Saint-Maur en poche en 2017, ICI.

Présentation de l'éditeur : Tout pour être heureuse… vraiment ?
Rose Century a vingt ans, une carrière d'actrice prometteuse, elle pèse déjà des millions de dollars au boxoffice, des dizaines d'assistants n'attendent qu'un claquement de doigts pour se plier au moindre de ses caprices. Beaucoup tueraient pour prendre sa place…
Mais au-delà des apparences, la vie de Rose n'a pourtant rien d'enviable. Un agent qui la manipule comme une enfant ; des réalisateurs qui se comportent en prédateurs sexuels ; des amis d'enfance qui sombrent dans la drogue ; une mère qui lui fait porter ses ambitions manquées ; un père milliardaire qui la méprise. Et une sœur, morte dans des circonstances troubles…
Rose est seule, et ne pense qu'à s'enfuir.
Mais les enjeux qui gravitent autour de sa carrière la dépassent. Los Angeles ne peut pas la laisser disparaître, on a besoin d'elle pour alimenter la machine à rêve – sans compter les ambitions électorales de son père…
Alors, si Rose pose problème… Il faudra trouver très vite la solution.


Frédéric Fontès, www.4decouv.com

jeudi 25 janvier 2018

Chronique : Fantazmë - Niko Tackian (Calmann-Lévy)

Présentation ICI
Fantazmë, le nouveau roman de Niko Tackian est d'une redoutable efficacité. Sans "gras" ni ventre mou, il démontre à nouveau son talent (comme le laisser présager le premier opus de la série, Toxique) pour produire un récit qui va droit à l'essentiel. La caractérisation des personnages n'est pas en reste. Il est toujours plaisant de les voir "grandir",  de constater que leur présence est essentiel au bon équilibre du roman et à la mécanique implacable de l'intrigue. Il parvient avec talent à développer des seconds rôles vitaux à l'encrage du personnage principal dans un environnement faisant écho à notre actualité.
Maxime Chattam peut se faire du soucis, son Fantazmë à un nom : Niko Tackian !
Retrouvez le premier roman de la série désormais disponible en format poche, Toxique.

Frédéric Fontès, www.4decouv.com

Poche : Toxique - Niko Tackian (Livre de Poche)


Toxique de Niko Tackian, est désormais disponible en format poche, aux éditions du Livre de Poche. C'est le premier opus des enquêtes consacrées à Tomar Khan, que l'on retrouve dans sa suite, Fantazmë, toujours aux éditions Calmann-Lévy.
Voici ce que j'en disais en février 2017, lors de sa publication en février 2017 en grand format :

C'est le troisième roman de Niko Tackian et c'est le premier que je lis de lui. Les deux autres sont dans la bibliothèque mais me permettent de dire que l'auteur aime dépeindre des personnages hantés. Ils sont tourmentés par des souvenirs, des remords et des traumatismes. Ils sont aussi harcelés par des morts.
À ce sujet, j'aime beaucoup ce clin d’œil au film de John Landis (je vous laisserai découvrir lequel, c'est facile de le deviner) au moment où Tomar se découvre un drôle d'ange gardien, qui devrait faire office de fil conducteur dans la suite de la série.
Niko Tackian maitrise son roman du début à la fin, avec une bande de flics très attachante. Il ne fait pas l'erreur de les faire "surjouer" et ne tombe pas dans les clichés du genre.
Du coup, Tomar se retrouve au cœur d'une famille de flics solide, ce qui est de bon augure pour la suite. Même constat du côté de sa famille, avec des interactions assez efficaces.
Dans le genre, je retrouve un traitement des personnages que j'avais apprécié dans les romans d'Amédée Mallock. Pas de bonnes histoires sans bons personnages.
Et la cerise sur le gâteau pour ce Toxique vient de cette redoutable intrigue. Simple et efficace. On dévore les 300 pages avec avidité et on en aurait même demandé 100 ou 150 de plus.
Niko Tackian sonne le grand retour des éditions Calmann-Lévy au noir, avec cette collection Calmann-Noir qui devrait faire encore parler d'elle dans l'année qui vient.

Frédéric Fontès, www.4decouv.com

News : Golem, le tueur de Londres - Peter Ackroyd (Archipoche)






Disponible en format poche depuis le 3 janvier dernier, aux éditions Archipel, Golem de Peter Ackroyd est le roman qui a inspiré le film éponyme dont le dvd est aussi à la vente.
Chronique à venir.

Présentation de l'éditeur : Londres, 1880. Huit ans avant que Jack l’Eventreur sévisse à Whitechapel, la peur avait un autre nom...
Alors que les corps de deux prostituées ont été découverts dans le quartier voisin de Limehouse, la rumeur se répand qu’un Golem, figure mythique de la tradition hébraïque, erre dans les rues de la ville en quête de nouvelles victimes.
Ce qui n’empêche pas une troupe de théatre de continuer à se produire dans les cabarets. Parmi les comédiens, Elizabeth et Dan Leno, adepte du travestissement.
Lors d’un spectacle, John Cree, bourgeois érudit et écrivain insatisfait, tombe sous le charme d’Elizabeth, qu’il épouse. Quelque temps plus tard, on retrouve le corps sans vie de John. Son journal intime révèle qu’il serait le mystérieux Golem. Mais sa femme semble, elle aussi, dissimuler bien des secrets...


Frédéric Fontès, www.4decouv.com

dimanche 21 janvier 2018

Poche : Le Feu divin - Robert Lyndon (Pocket)

Présentation ICI
Derrière cette immonde couverture se cache le dernier joyau en date que l'on doit à Robert Lyndon. Après l'extra-ordinaire La Quête en 2013, sa suite, Le Feu divin, dont la traduction est toujours signée Élodie Leplat, est désormais disponible en format poche, aux éditions Pocket.
Voici ce que j'en disais en septembre 2016 lors de sa sortie en grand format aux éditions Sonatine :

Avec Le Feu Divin, c'est la seconde fois que Robert Lyndon me donne l'impression qu'il vient à portée d'oreilles me raconter une histoire. Et comme avec La Quête, il m'embarque dans son ambitieuse épopée dès les premières lignes de son roman, dès les premiers mots prononcés par son narrateur.

Robert Lyndon a cette faculté quasi cinématographique de placer son lecteur au cœur du récit avec une économie de mots savants. À la clé pour celui qui tourne les pages, une histoire haute en couleurs qui ne lui laisse aucun répit.

La magie opère à nouveau dans cette nouvelle quête palpitante. Les pérégrinations de ce casting divin, réservent de nombreuses surprises aux lecteurs et la fin risque d'en chambouler plus d'un...

Une nouvelle fois, je loue le travaille de la traductrice Élodie Leplat qui contribue grandement au charme et à la musicalité du récit.

N'ayez pas peur de foncer tête baissée vers ce Feu Divin, vous ne prenez que le risque de vous brûler les yeux, faute de parvenir à reposer le livre entre deux chapitres. 

Frédéric Fontès, www.4decouv.com

samedi 20 janvier 2018

News : Et nous ne vieillirons jamais - Jennie Melamed (Anne Carrière)


Et nous ne vieillirons jamais (Gather the Daughters) de Jennie Melamed est un roman traduit par Marie de Prémonville, à paraitre le 2 mars 2018 aux éditions Anne Carrière.
Jennie Melamed est spécialisée dans l'accompagnement d'enfants traumatisés en tant qu'infirmière psychiatrique. Elle vit à Seattle. Et nous ne vieillirons jamais est son premier roman.




Présentation de l'éditeur : Sur une île américaine, des familles vivent depuis plusieurs générations en totale autarcie et dans la croyance que le monde a plongé dans le chaos. Elles suivent le culte strict érigé par leurs pères fondateurs et mènent une vie simple, rythmée par les rites de leur foi. Dans cet environnement rigoureux, un groupe de très jeunes filles s'approchent de « l'été de la fructification », la cérémonie qui fera d'elles des femmes. L'une d'elles va se révolter, entraînant ses amies dans sa lutte désespérée, confrontant sa communauté à ses mensonges et à ses lourds péchés.

Frédéric Fontès, www.4decouv.com

vendredi 19 janvier 2018

Chronique : La fille qui avait bu la lune - Kelly Barnhill (Anne Carrière)


ABRACADRAnne Carrière !

Traduit par Marie de Prémonville pour les éditions Anne Carrière, La fille qui avait bu la lune est un roman signé Kelly Barnhill.

Savez-vous à quoi l'on reconnait une grande écrivaine ? À sa capacité à rendre des choses anodines  aussi captivantes que les temps forts de son texte. Commencé en fin d'année dernière, je viens de le terminer. Et j'ai savouré page après page cette histoire pleine de générosité.

J'adore la manière dont Kelly Barnhill nous plonge dans cet univers. Elle glisse dans son histoire fantastique ces petits riens devenant autant de bruissements enchanteurs à nos oreilles.
Comme un sablier qui annonce le compte à rebours menant aux treize ans de Luna, chaque mot, chaque paragraphe, chaque page, comme autant de grains de sable, nous mènent doucement mais inexorablement vers la confrontation finale.

Luna m'a accompagné pendant les quelques semaines que j'ai pris pour savourer son histoire, en ne lisant que quelques pages à chaque fois. Moi aussi, j'ai eu la drôle impression de grandir avec elle et de m'ouvrir à la magie de son monde.

On dit même qu'elle vola la magie de la lune. Puis elle nous jeta un sortilège — elle recouvrit notre monde d'un gigantesque nuage de chagrin.
Eh bien, évidemment qu'il recouvre le monde entier. C'est pourquoi le monde est terne et gris. C'est pourquoi l'espoir n'appartient qu'aux tout jeunes enfants.

La fille qui avait bu la lune fait partie de ses livres dont la bienveillance vous entoure dès que vous l'ouvrez. Un roman enchanteur, qui doit encore beaucoup à la sensibilité de sa traductrice, Marie de Prémonville.

Alors même s'il a été publié en novembre 2017, je le considère comme mon second coup de cœur de 2018, après l'excellent Artémis d'Anthony Weir.

Foncez !

Présentation de l'éditeur : Chaque année, les habitants du Protectorat abandonnent un bébé en sacrifice à la redoutée sorcière des bois. Ils espèrent ainsi détourner sa colère de leur ville prospère. Chaque année, Xan, la sorcière des bois, se voit contrainte de sauver un bébé que les fous du Protectorat abandonnent sans qu'elle ait jamais compris pourquoi. Elle s'emploie à faire adopter ces enfants par des familles accueillantes dans les royaumes voisins. Mais cette année, le bébé en question est différent des autres : la petite a un lien étrange avec la lune et un potentiel magique sans précédent. Contre son gré, Xan se voit obligée de la ramener chez elle et de persuader ses amis réticents d'élever cette enfant pas comme les autres. Ils la baptiseront Luna et ne tarderont pas à en devenir gâteux. Xan a trouvé comment contenir la magie qui grandit à l'intérieur de la petite, mais bientôt approche son treizième anniversaire, et ses pouvoirs vont se révéler...

Frédéric Fontès, www.4decouv.com

mercredi 17 janvier 2018

Chronique : Artémis - Andy Weir (Bragelonne)


Présentation ICI

Artémis est le second roman d'Andy Weir, après l'étonnant Seul sur Mars.
Il met en scène Jazz, qui vit dans la cité lunaire Artémis depuis l’âge de six ans, plongée au cœur d'une intrigue/complot difficile à lâcher avant son dénouement.


Si vous avez aimé la série TV The Expanse (je n'ai pas eu l'occasion de lire les romans de James S. A. Corey, alias Daniel Abraham et Ty Frank), vous allez vous régaler. Pas un hasard d'ailleurs de lier ces deux histoires là puisque Andy Weir donne le nom de Rossinante à l'outil permettant à Jazz de transporter les colis qu'elle livre sur Artémis (dans The Expanse, le vaisseau de l'équipage se nomme le Rocinante. Rocinante/Rossinante qui est le nom du cheval de Don Quichotte dans le roman de Cervantes).


Comme dans le premier Alien, dans Blade Runner ou dans la série The Expanse, le lecteur/spectateur est inviter à découvrir un monde à la technologie avancée via le point de vue d'un individu qui cherche à sortir de sa condition sociale. On aborde donc cet univers en suivant la routine du héros, ou dans le cas qui nous intéresse, l’héroïne, et c'est certainement cette approche qui fait le charme de la caractérisation du personnage. En nous baignant dans cette routine, Andy Weir lui donne corps et elle devient rapidement concrète.


Comme dans Seul sur mars, l'auteur amène à nouveau la dose de sciences qu'il vulgarise à merveille, tout en utilisant cette fameuse routine évoquée plus haut. Jazz est un personnage très attachant, j'espère que nous aurons l'occasion de la revoir.


Artémis est mon premier coup de cœur de cette année 2018, je ne peux que vivement vous inviter/inciter à faire le voyage vers la Lune. Un aller simple qui vous coutera la modique somme de 21€50 et qui sera disponible à partir du 17 janvier, aux éditions Bragelonne. Il est traduit par Nedad Savic. Bon voyage !

Frédéric Fontès, www.4decouv.com




samedi 13 janvier 2018

Poche : Le Cri - Nicolas Beuglet (Pocket)


Le Cri de Nicolas Beuglet est désormais disponible en format poche aux éditions Pocket.
Voici ce que j'en disais en septembre 2016, lors de sa publication en grand format aux éditions XO :

J'ai passé un bon moment de lecture avec ce second roman de Nicolas Beuglet. J'ai été très emballé par la première partie du roman, et un peu moins par la seconde.

La faute à des pétouilles dans l'histoire : un tueur en série enfermé qui disparait en quelques pages, un expéditeur de sms mort dont on a, dans le meilleur des cas, oublié de nommer le véritable expéditeur, un vilain qui utilise le duo héros pour arriver à ses fins alors qu'il a déjà à disposition une horde de bad guys, et une tension amoureuse qui fleure un peu trop bon l'eau de rose.

Dommage que l'intrigue baisse un peu en qualité dans sa dernière partie mais j'ai quand même eu un mal fou à reposer le bouquin. Je conseille le roman pour l'expérience scientifique que révèle l'histoire : c'est particulièrement fascinant et ça ouvre un nombre incalculable de portes dans l'imagination du lecteur.

Une intrigue bien lancée,  dans la continuité des Larmes d'Aral de Jérôme Delafosse, sensiblement dans la même veine dans sa configuration et qui ne devrait pas déplaire aux lecteurs de Franck Thilliez et Jean-Christophe Grangé.

Frédéric Fontès, www.4decouv.com

vendredi 12 janvier 2018

News : Sleeping beauties - Stephen & Owen King (Albin Michel)


Traduit par Jean Esch, Sleeping Beauties est une œuvre écrite à quatre mains par Stephen King et son fils Owen King. Il sera publié le 28 février aux éditions Albin Michel.
Il s'agit du troisième ouvrage d'Owen King, après un recueil de nouvelles publié en 2005, We’re All in This Together, et un premier roman, Double Feature, en 2013.

Présentation de l'éditeur : Dans la prison pour femmes d'une petite ville des Appalaches, les femmes sont frappées d'un état léthargique et sont enveloppées dans un cocon dont elles ne peuvent être extraites sous peine de se transformer en des créatures violentes. Evie est l'unique femme à avoir été épargnée. Dans un monde en plein chaos, certains hommes veulent l'exterminer et d'autres décident de la protéger.

Frédéric Fontès, www.4decouv.com


jeudi 11 janvier 2018

Chronique : Alien, la Mer des Chagrins - James-A Moore (Huginn & Muninn)

Deuxième opus d'une trilogie écrite par trois auteurs différents, La Mer des chagrins fait suite à Alien, Hors des ombres.
Ce roman que l'on doit à James A. Moore, et traduit par Isabelle Pernot, résulte des évènements qui se sont déroulés sur la planète LV178 dans Hors des ombres, planète devenue depuis New Galveston.
Le personnage de Ian Decker est intéressant à suivre. Il se retrouve embarqué dans une mission suicide pleine de pièges. Difficile de reposer le livre dans ce qui devient un immense jeu de massacre et ressemble à une version d'Aliens le Retour à la puissance 10.
J'espère que l'on aura l'occasion de retrouver Decker dans une autre série de bouquins, il mérite d'être développé...
L'occasion pour moi de découvrir également la plume de James A. Moore qui s'en sort avec les honneurs avec ce roman qui va ravir les fans inconditionnels de la mythologie Alien.
Vivement le troisième et dernier opus de cette trilogie, qui sera cette fois l’œuvre de Christopher Golden et qui sera traduit le 20 avril prochain sous le titre La Fleuve de la Douleur.
Foncez !

Présentation de l'éditeur : Lors de ce qu'il croit être une simple mission de routine, le sous-commissaire lan Decker comprend que la planète New Galveston cache de bien sombres secrets au fond de sa mer de sable toxique. Quelque part dans ces longs tunnels oubliés patientent en effet ce que la compagnie Weyland-Yutani convoite le plus : des Xénomorphes vivants. Car Decker n'a pas été choisi par hasard. Des centaines d'années plus tôt, son propre ancêtre a lutté la première contre cette terrible espèce, démarrant une vendetta sanglante qui n'a jamais trouvé sa fin. Les créatures ont alors juré vengeance contre le Destructeur... Ellen Ripley.

Frédéric Fontès, www.4decouv.com

mardi 9 janvier 2018

News : Nuit sans fin - Preston & Child (L'Archipel)


À paraitre 4 avril, La Cité des Ténèbres Nuit sans fin, 17e enquête de l'inspecteur Pendergast, toujours traduite par  Sebastian Danchin et publiée aux éditions de L'Archipel.

Présentation de l'éditeur : Quel point commun entre la fille d’un milliardaire, un ancien avocat véreux, un oligarque russe et une lauréate du Prix Nobel de la paix ? Tous ont été assassinés à New York, que la presse surnomme bien vite « la Cité des Ténèbres ».
Surtout, ils ont tous été décapités, et leur tête a disparu, comme si l’assassin était une sorte de collectionneur morbide...
Quelles sont ses motivations ? Comment choisit-il ses victimes ?
C’est ce que Vincent d’Agosta, de la police de New York, et l’agent spécial Pendergast, du FBI, s’efforcent de comprendre.
Et si l’ultime cible du psychopathe n’était autre que Pendergast lui-même ?


Frédéric Fontès, www.4decouv.com

jeudi 4 janvier 2018

News : Les Chemins de la haine - Eva Dolan (Liana Levi)






Vient de paraitre aux éditions Liana Levi, ce premier roman d'une série policière que l'on doit à l'anglaise Eva Dolan. Les Chemins de la haine met en scène un duo d'enquêteurs et compte à ce jour quatre tomes. Il est traduit par Lise Garond.

Présentation de l'éditeur : Pas de corps reconnaissable, pas d’empreintes, pas de témoin. L’homme brûlé vif dans l’abri de jardin des Barlow est difficilement identifiable. Pourtant la police parvient assez vite à une conclusion: il s’agit d’un travailleur immigré estonien, Jaan Stepulov. Ils sont nombreux, à Peterborough, ceux qui arrivent des pays de l’Est, et de plus loin encore, à la recherche d’une vie meilleure. Et nombreux sont ceux qui voudraient s’en débarrasser. Les deux policiers qui enquêtent sur le meurtre, Zigic et sa partenaire Ferreira, ne l’ignorent pas. N’éliminant aucune piste, le duo pénètre dans un monde parallèle à la périphérie de cette ville sinistrée par la crise économique, là où les vies humaines ont moins de valeur que les matériaux utilisés sur les chantiers de construction. Là où tous les chemins peuvent mener au crime de haine.

Frédéric Fontès, www.4decouv.com

lundi 1 janvier 2018

Chronique : Islanova - Hug Camut (Fleuve)



Quand on prend soin d'examiner la bibliographie de Jérôme Camut et Nathalie Hug, il est impossible de ne pas remarquer deux des éléments fondateurs de leur univers : le mur et le sanctuaire.
Rien qu'en regardant les couvertures ou les titres de leurs livres, le mur est quasi omniprésent. Un mur qui devient refuge ou obstacle, foyer ou prison. Un mur qui délimite un sanctuaire ou qui supporte un slogan, etc.
C'est un élément important dans la philosophie des CamHug, leur permettant d'envisager deux points de vue. Deux manières d'aborder un tout, dont le mur représente la frontière ou le point d'équilibre. Deux formes qui se complètent, comme le couple que forment les CamHug.


Cette dualité, on la retrouve également dans la manière dont les auteurs abordent la caractérisation de leurs personnages. Un héros n'est jamais complètement un saint et un vilain a parfois l'opportunité de montrer un autre visage.
Finalement, ce nouveau roman est le parfait symbole de ce qu'est la galaxie CamHug, avec l'envergure, la passion, l'exigence et le talent qu'ils démontrent depuis leurs premières publications.
Islanova n'est pas qu'un roman : c'est un foyer que Nathalie Hug et Jérôme Camut vous invitent à rejoindre.
C'est aussi la plus belle déclaration d'amour qu'ils pouvaient écrire pour leurs lecteurs en leur proposant un livre qui représente en quelques sortes la somme de leur bibliographie. Merci !

 

Frédéric Fontès, www.4decouv.com