samedi 27 août 2016

News : Dans les brumes du mal - René Manzor (Calmann-Lévy)


Le troisième roman de René Manzor, Dans les brumes du mal, est annoncé pour le 19 octobre prochain aux éditions Calmann-Lévy.

Présentation de l'éditeur :

La mère de Tom est morte. Et Tom a disparu.
Tom, mais aussi John, Michael et Lily. À chaque fois, un enfant est enlevé et sa mère assassinée.
Dahlia Rhymes, agent du FBI spécialisée dans les crimes rituels, s’invite dans l’enquête. Bien que Tom soit son neveu, elle ne l’a jamais vu car elle a rompu toute relation avec sa famille depuis vingt ans. Il aura fallu ce drame pour la ramener vers les brumes inquiétantes de sa Caroline du Sud natale.
En retrouvant les marais et les chênes séculaires, Dahlia retrouve aussi Nathan Miller, un ancien gamin des rues devenu un des meilleurs flics de Charleston. Ensemble, ils se lancent à la recherche des enfants perdus, sans autre indice que le fragile témoignage d’un jeune voisin : pour lui, Tom a été la victime d’une malédiction vaudou, car il a vu rôder autour de sa maison un shadduh, une ombre.
Une ombre qui a peut-être englouti les enfants à jamais.


Frédéric Fontès, www.4decouv.com

News : Le Cri - Nicolas Beuglet (XO)






À paraitre le 8 septembre prochain, Le Cri est le second roman de Nicolas Beuglet (après le Premier Crâne sous le pseudo Nicolas Sker) aux éditions XO.

Les premiers retours des ami(e)s libraires sont très bons :



Chronique à venir.

Présentation de l'éditeur :

Hôpital psychiatrique de Gaustad, Oslo. À l’aube d’une nuit glaciale, le corps d’un patient est retrouvé étranglé dans sa cellule, la bouche ouverte dans un hurlement muet. Dépêchée sur place, la troublante inspectrice Sarah Geringën le sent aussitôt : cette affaire ne ressemble à aucune autre…
Et les énigmes se succèdent : pourquoi la victime a-t-elle une cicatrice formant le nombre 488 sur le front ? Que signifient ces dessins indéchiffrables sur le mur de sa cellule ? Pourquoi le personnel de l’hôpital semble si peu à l’aise avec l’identité de cet homme interné à Gaustad depuis plus de trente ans ?
Pour Sarah, c’est le début d’une enquête terrifiante qui la mène de Londres à l’île de l’Ascension, des mines du Minnesota aux hauteurs du vieux Nice.
Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va lier son destin à celui d’un journaliste d’investigation français, Christopher, et découvrir, en exhumant des dossiers de la CIA, une vérité vertigineuse sur l’une des questions qui hante chacun d’entre nous : la vie après la mort…
Et la réponse, enfouie dans des laboratoires ultrasecrets, pourrait bien affoler plus encore que la question !


Frédéric Fontès, www.4decouv.com

mercredi 24 août 2016

Chronique : La Déesse des petites victoires - Yannick Grannec (Anne Carrière)


Je tourne les dernières pages du roman en me disant que j'ai été, au fil des pages, l'ami silencieux d'Adèle et Anna. Témoin de cet étrange tango entre deux femmes qui se racontent, comme autant de théorèmes qui se démontrent.

Yannick Grannec parvient chapitre après chapitre à transporter son lecteur dans l'intimité de ces deux femmes d'exceptions.

Je suis chamboulé à l'idée de les quitter, ému d'avoir partagé leurs espoirs et leurs détresses, leurs envies et leurs renoncements.

La Déesse des petites victoires est le premier roman de Yannick Grannec, publié en 2012 aux éditions Anne Carrière, disponible en format poche aux éditions Pocket.

Son nouveau livre, Le Bal mécanique, est annoncé pour le 25 août prochain.

Présentation de l'éditeur :

Université de Princeton, 1980. Anna Roth, jeune documentaliste sans ambition, se voit confier la tâche de récupérer les archives de Kurt Gödel, le plus fascinant et hermétique mathématicien du XXe siècle. Sa mission consiste à apprivoiser la veuve du grand homme, une mégère notoire qui semble exercer une vengeance tardive contre l’establishment en refusant de céder les documents d’une incommensurable valeur scientifique. Dès la première rencontre, Adèle voit clair dans le jeu d’Anna. Contre toute attente, elle ne la rejette pas mais impose ses règles. La vieille femme sait qu’elle va bientôt mourir, et il lui reste une histoire à raconter, une histoire que personne n’a jamais voulu entendre. De la Vienne flamboyante des années 1930 au Princeton de l’après-guerre ; de l’Anschluss au maccarthysme ; de la fin de l’idéal positiviste à l’avènement de l’arme nucléaire, Anna découvre l’épopée d’un génie qui ne savait pas vivre et d’une femme qui ne savait qu’aimer.

Frédéric Fontès, www.4decouv.com

mardi 23 août 2016

Chronique : En douce - Marin Ledun (Ombres Noires)


Disponible ce mercredi 24 août aux éditions Ombres Noires, En Douce est le nouveau roman de Marin Ledun.

C'est un retour au noir pour Marin Ledun avec une étrange histoire d'amour à l'envers. Le roman devient un curieux tango entre une héroïne fracassée par la vie et un personnage masculin qui ne comprends pas encore bien ce qui lui tombe sur la tête.

Commence alors un long effeuillage, une drôle de danse où petit à petit, chacun se débarrassasse du fardeau de cette haine qui le consume.

Émilie est un être troublant parvenant rapidement à fasciner. Hantée et complex(é)e, elle est victime d'une longue transformation, elle aussi inversée : tel un papillon qui retournerait à sa chrysalide pour tenter de renaitre à nouveau.

Pour redevenir un être entier, elle emmène avec elle celui qu'elle considère comme à la fois son semblable et son opposé, son alpha et son oméga.

Émilie est dans la parfaite "tradition" des héroïnes chers à Marin Ledun, dont elle emprunte tour à tour les multiples visages, dans un livre qui touche à la fusion, brûlante et charnel (je me surprend à penser à Seth Brundle, héros malheureux de La Mouche de David Cronenberg).

En Douce est un rituel de passage, un passage en douce dans une explosion de fureur. Une véritable mise à nue dont on prend conscience dans les ultimes pages du livre.

Vous l'aurez compris, Marin Ledun offre à ses lecteurs un prisme dans lequel chacun va pouvoir apprécier et collecter les indices de cette "enquête de soit".

En Douce est surtout une porte qu'il vous reste à ouvrir...

Présentation de l'éditeur :

Une femme retient un homme prisonnier dans sa grange, dans la Sud de la France. Elle le séduit, puis lui tire une balle dans la jambe. Elle lui apprend par la suite qu'un chauffard du nom de Simon Diez l'a renversée et s'est enfui sans lui porter secours.

Frédéric Fontès, www.4decouv.com

jeudi 18 août 2016

Chronique : Le Verger de marbre - Alex Taylor (Gallmeister)


Malgré un premier paragraphe particulièrement imbuvable, ce premier roman d'Alex Taylor est une petite merveille du genre.

Ce n'est pas un hasard si Donald Ray Pollock apparait sur le bandeau de la couverture puisque ce Verger de Marbre gravite dans la même galaxie que Le Diable, tout le temps. On y trouve des personnages venimeux qui évoluent sur la même toile d'araignée.

Et lorsque l'ombre du routier en costard fait son apparition, on se retrouve en présence d'une figure qui n'est pas sans rappeler celle du Leland Gaunt de Stephen King dans Bazaar : la toxicité et la duplicité du personnage transpire par tous ses pores.

Ruez-vous sur ce premier roman et découvrez à votre tour l'origine de ce titre, Le Verger de Marbre, résumant à lui seul la noirceur et la mélancolie qui planent dans ses pages.

Premier coup de cœur de cette rentrée littéraire !

Frédéric Fontès, www.4decouv.com

lundi 15 août 2016

Poche : L'île du point Némo - Jean-Marie Blas de Roblès (Points)



Cet incroyable roman de Jean-Marie Blas de Roblès est annoncé pour le 18 août prochain en format poche chez les éditions Points.
Voici ce que je disais de l'Ile du point Némo en janvier 2015 :

Réjouissant ! De la première à la dernière page, ce livre n'est que du plaisir. A la fois hommage, exercice de style et réinvention, Jean-Marie Blas de Roblès ouvre une porte vers le merveilleux et nous conduit dans un voyage captivant et euphorisant.

Dans le parfait prolongement de "livres trésors" qui m'ont eux aussi explosé les synapses, tels que La Fin des mystères de Scarlett Thomas, Les Thanatonautes de Bernard Werber, la série de la Tour Sombre de Stephen King ou Le Prestige de Christopher Priest.

Des livres qui, comme L'ile du point Némo, plongent le lecteur dans un roman multi-facettes et leur fait entrouvrir les portes menant à une sorte de multiverse, un carrefour où l'on peut accéder à des univers fantastiques prêts à nous livrer leurs trésors.

Un coup de maitre qui donne très envie d'explorer la bibliographie de cet auteur.

Je vous invite à aller sur la page des Cannibales Lecteurs et à lire leur chronique en cliquant ICI.

Frédéric Fontès, www.4decouv.com


lundi 8 août 2016

Chronique : Trop de morts au pays des merveilles - Morgan Audic (Rouergue Noir)

Présentation ICI
J'ai dévoré ce premier roman de Morgan Audic, qui utilise avec talent les recettes des meilleurs auteurs anglo-saxons de thriller : on pense à David Ellis, Brad Meltzer ou Gregg Hurwitz.
Un thriller sans temps morts avec un casting détonnant et très attachant.
Il ne manque pas grand chose dans la caractérisation des personnages pour faire de ce premier roman un sans fautes mais Trop de morts au pays des merveilles met la barre déjà bien haute.
Le scénario ambitieux ballade comme il faut le lecteur et ne le lâche pas avant la dernière page. 
Il est évident que je serai au rendez-vous du prochain roman de Morgan Audic, qui mérite toute notre attention !

Frédéric Fontès, www.4decouv.com