dimanche 28 février 2010

Chronique : Seul le Silence de Roger Jon Ellory (Sonatine)

« Il te faut juste une première phrase, dit-il. Chaque grand livre commence par une première grande phrase, tu sais ? » P361.
La première phrase du roman de Roger Jon Ellory (en ne tenant pas compte du prologue et du passage qui se passe dans le présent) :

"Rumeur, ouï-dire, folklore. Qu’elle se pose au sol ou qu’elle s’élève dans les airs, selon la rumeur, une plume blanche indiquait la visite d’un ange." P19.
La vie de Joseph Calvin Vaughan est marquée par les nombreuses visites de cet ange. L’apparition de cette plume blanche est annonciatrice des terribles évènements qui vont parsemer l’existence de ce jeune homme. Il y a un effet papillon lié à cette particule. Cette plume qui va paisiblement se poser sur la main de Joseph, ou s’accrocher à un montant de fenêtre, plongeant celui-ci, dans un tourbillon mélancolique, fait office d’avertissement. Comme la première goutte qui tombe avant l’orage. Une simple goutte, seule et inoffensive, qui vient à notre rencontre. C’est certainement ça le plus effrayant. L’aspect anodin d’un évènement juste avant le grand chambardement. L’ombre avant la nuit.

Cet ange, qui souffle le bon et le mauvais sur son destin, serait-il sa véritable muse ?
(Une douce foi dans les Anges est le titre original de ce cinquième roman de RJ Ellory, mais aussi le titre* d’un roman qu’écrira Joseph Calvin Vaughan.)

Il suffit de quelques pages pour apprivoiser le style d’Ellory et se laisser bercer par cette douce torpeur qui plane dans les pages de son roman. Celui-ci jongle habilement entre douceur et stupeur. La douceur quand Joseph écoute les conseils de son institutrice ou quand il explique à Elena pourquoi elle ne peut pas intégrer le groupe d’Anges Gardiens. La stupeur quand on découvre l’œuvre de la Mort dans l’entourage du gamin, qui rend certains passages véritablement bouleversants.

C’est une narration lyrique mais sans effusions, sans prétentions, à la fois douce et mélancolique, qui tranche avec les passages plus difficiles où la simple description des faits nous glace les sangs. C’est cette empathie que l’on ressent très vite pour le héros qui va nous permettre de nous fondre dans son histoire. On éprouvait déjà le même genre de sentiment en lisant le roman témoignage d’Henri Charrière dans Papillon et Banco. Puisqu’au final, Seul le Silence se trouve être lui aussi en fin de compte le livre témoignage* de Joseph Vaughan.

Le seul bémol du roman est peut être cette fin un peu trop rapidement expédiée, qui propose un coupable sans expliquer le mobile et sans provoquer de véritable stupeur dans l’esprit du lecteur. Mais a-ton vraiment besoin de savoir ? Très vite en cours de lecture, on parvient à se rendre compte que l'identité du coupable devient très vite secondaire. On veut juste savoir comment Joseph va se remettre en selle, comment sa détermination et son destin vont faire en sorte qu'il puisse peut être échapper à la mort qui frappe son entourage.

« Ça s’appelle l’imagination, et l’imagination est un talent vital et nécessaire dans ce monde. […] Vous devez entretenir et cultiver votre capacité à imaginer. Vous devez laisser votre tête s’emplir d’images des choses auxquelles vous pensez et vous les décrire à vous-mêmes. Vous devez faire semblant… » P48.
Un autre aspect formidable du livre, c’est cette graine que l'auteur sème dans la tête des lecteurs qui ont envie d’écrire. Comme Stephen King l’avait fait à l’époque avec Écriture, Seul le Silence nous donne quelques conseils, quelques indices pour tenter de nous lancer à l’eau. Qui n’a jamais eu le désire de se ruer sur un instrument de musique, en lisant un écrivain nous dépeindre la magie provoquait par le contact avec un piano ou un violon. Qui n’a jamais voulu reproduire ces sensations lues, en caressant le bois d’un violon ou les touches ivoire et ébène d’un piano ? Pour l’écriture, c’est la même chose. L’envie de se prendre au jeu nous anime, et l’on peut très vite se retrouver armé d’un crayon, prêt à noircir la feuille blanche d’un cahier, juste pour faire semblant...

Pour vous mettre l'eau à la bouche, voilà par exemple, quelques passages envoutants :

"Je sentis que je me détendais à l’intérieur, comme si en acceptant sa requête je lui avais accordé l’absolution et le pardon. Je ne possédais pas ce pouvoir, mais je compris alors que le pouvoir que l’on se reconnaissait soi-même n’était rien comparé au pouvoir que les autres nous attribuaient." P94.
« Quand tu aimes quelqu’un, tu le prends en entier, avec toutes ses attaches, toutes ses obligations. Tu prends son histoire, son passé et son présent. Tu prends tout, ou rien du tout. C’est comme ça, Joseph, c’est juste comme ça. » P187
Récemment, l’auteur a eu l’occasion de lire ‘How to write a Novel’ de David Armstrong. Voici l'un de ses passages favoris : « Plus vous travaillez dure, plus vous êtes chanceux. »

Seul le silence est traduit de l'anglais par Fabrice Pointeau.

Le site de l'éditeur : www.sonatine-editions.fr

Frédéric Fontès

Shutter Island de Dennis Lehane


Shutter Island est un îlot au large de Boston où un hôpital psychiatrique semblable à une forteresse accueille des pensionnaires atteints de troubles mentaux graves et coupables de crimes abominables. Un matin de septembre 1954, le marshall Teddy Daniels et son équipier Chuck Aule débarquent sur cette île pour enquêter sur l’évasion de Rachel, une patiente internée après avoir noyé ses trois enfants. Dès leur arrivée, les deux policiers perçoivent l’étrange atmosphère de ce lieu clos. Ils comprennent vite que personne ne les aidera dans leur mission et ils se posent plusieurs questions : quel rôle jouent sur l’île les médecins qui dirigent cet hôpital et quelles méthodes expérimentent-ils sur leurs patients ? À quoi sert le phare qui domine l’îlot et dont l’entrée semble inaccessible ? Persuadés que l’évadée a bénéficié de complicités, les deux marshalls vont ruser pour découvrir tout ce qu’on leur cache mais un message codé laissé par Rachel les enfonce davantage en plein mystère. Petit à petit, ce drame fait ressurgir chez Teddy des éléments de son passé : il a connu la douleur de perdre sa femme dans un incendie criminel. Mais lorsque Chuck Aule découvre que le pyromane responsable des malheurs de son collègue se trouve interné sur l’île, il s’interroge sur Teddy : celui-ci est-il venu pour enquêter ou pour se venger ?

Maintenant, un choix s'offre à vous. La Fin des Mystères, Scarlett Thomas.


Shutter Island, c’est un cauchemar où rêve et réalité co-existent. Où l’amour caresse et brûle. Comme Teddy, dès les premières pages, on sent que cette île dégage quelque chose. En fait, on découvre au fur et à mesure que c’est un personnage à part entière de l’histoire. Elle palpite, elle gémie, elle est pleine de mystères et surtout de secrets …

On savait déjà que Dennis Lehane était un maître en la matière, pour nous dépeindre des ambiances noirs, pessimistes, claustrophobiques, et romantiques. Là, il nous prouve aussi qu’il est doué pour la mécanique, et l’horlogerie.

Shutter Island est comme une boule de neige, qui grossit au fur et à mesure, jusqu’à devenir incontrôlable pour celui qui la lance ou pour celui qui se trouve piégé par son ombre grandissante. Une course poursuite vers l’inconnu, jusqu’à l’essoufflement. D’ailleurs, il est assez étonnant de constater que l’auteur parvient à faire transférer cet engourdissement au lecteur. On se surprendra donc à lire la fin dans un état second, cotonneux, abasourdie par la simple vérité des faits.

On ne peut que conseiller d’autres livres du genre, comme Hématome de Maud Mayeras, l’Analyste de John Katzenbach, la Mémoire Fantôme de Franck Thilliez, et Thérapie de Sébastian Fitzek.

L’un des autres points commun, entre certains de ces romans, c’est la manière dont les auteurs vont conditionner le lecteur. Et faire de lui un personnage puisque il va devenir un patient, qui sera lui aussi immerger dans un monde et un univers qu’il va découvrir au fur et à mesure.

Il devra démêler le vrai du faux. Il devra croiser les yeux de gens qui mentent, remarquer les traces de cirages sur ses doigts, remarquer un objet déplacé. Et quand l’on conditionne quelqu’un, on touche à sa conscience. On joue avec les limites de la réalité et de la perception qu’on lui impose.

A quel point le conditionnement est-il à l’origine de notre conscience de ce qui nous entoure ? Un autre point commun entre un patient et un lecteur, c’est ce sentiment d’oppression, d’enfermement face aux questions qui restent sans réponse et face aux nouveaux mystères qui viennent épaissir un peu plus la vision périphérique du personnage. Jusqu’au moment où une brèche naît au milieu de ce brouillard …

P211, Cawley : « - Je l’aimais comme on aime … Non, en fait, il n’existe rien de comparable. Ce genre de sentiment n’a pas d’équivalent, n’est ce pas ? […] – C’est un don en soit. »

P225, Teddy : « Alors, il s’était penché un peu plus pour lui chuchoter des choses à l’oreille. […] C’était pur. Sans doute le sentiment le plus pur qu’il ait jamais éprouvé. […] C’était donc ça l’amour, avait-il songé. Un sentiment sans aucune logique – après tout, il la connaissait à peine. Mais un sentiment qui s’imposait de lui-même. Il venait de rencontrer la femme que, d’une certaine manière, il connaissait avant même d’être né. La somme de tous ses rêves qu’il n’avait jamais osé caresser. »


Le cœur du roman, son essence au final, c’est l’amour. C’est ce qui est à l’origine de tout le processus qui mène aux dernières pages, au moment où l’on se retrouve devant le rideau pour découvrir la vérité. C’est ce sentiment qui contribue à nous mettre, lecteur, dans cet état cotonneux et étourdi, jusqu’à la dernière page.


Frédéric Fontès

mercredi 24 février 2010

Code Phénix de John Connor




Le site de l'éditeur : www.editions-jclattes.fr
Frédéric Fontès

Discount de Laurent Bonzon & Denis Bretin



Le site de l'éditeur : www.lemasque.com
Frédéric Fontès

La Mort au crépuscule de William Gay



Le site de l'éditeur : www.lemasque.com
Frédéric Fontès

Green River de Tim Willocks

Le 01er avril prochain, les éditions Sonatine vont rééditer Green River Rising de Tim Willocks. Le roman a déjà été publié en 1995 par les éditions Omnibus puis en Pocket en 1997 sous le titre l'Odeur de la Haine.





Green River de Tim Willocks

Traduit de l’anglais par Pierre Grandjouan

« Étourdissant. Peut-être le plus grand roman jamais écrit sur la prison. » James Ellroy

Dans la lignée de OZ, le chef-d’œuvre du thriller carcéral, par l’auteur de La Religion.

Green River, pénitencier de sécurité maximale au Texas. Un véritable enfer dans lequel, entre tensions raciales et violences quotidiennes, vivent cinq cent âmes perdues. Un univers sans pitié où le silence n’existe pas, l’obscurité non plus. C’est là que Ray Klein, ancien médecin, purge sa peine, en travaillant à l’infirmerie. Alors que sa libération approche, une émeute éclate dans la prison. Au milieu du chaos et de l’anarchie, Ray, qui est tombé amoureux de Juliette Devlin, psychiatre judiciaire, va tout mettre en œuvre pour la sauver alors qu’elle est séquestrée avec ses patients dans l’infirmerie.

Avec ce huis clos impitoyable peuplé de figures effrayantes, depuis John Campbell Hobbes, directeur de prison jusqu’à Henry Abbott, meurtrier schizophrène, Tim Willocks nous offre un portrait terrifiant de la vie carcérale. Il nous donne surtout un thriller prodigieux, au rythme haletant et au suspens oppressant.

Tim Willocks est né en 1957. Grand maître d’arts martiaux, il est aussi chirurgien, psychiatre, producteur et écrivain. Scénariste, il a travaillé avec Steven Spielberg et Michael Mann. Souvent comparé à James Ellroy ou Norman Mailer, il est l’auteur de six romans, parmi lesquels La Religion (Sonatine, 2009). Il vit en Irlande.

ISBN : 978-2-35584-049-4 • Format : 14 x 22 cm • Nombre de pages : 650 • Prix public : 20 euros • Mise en vente : 1er Avril 2010 Interforum : 430 207
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Frédéric Fontès

Le Blog Action Suspense

Le blog de Claude Le Nocher

mardi 23 février 2010

Les Furies de Calderon de Jim Butcher (2)

 

Codex Aléra : Les Furies de Calderon Tome 1 de Jim Butcher

Traduction : Caroline Nicolas
  • Broché: 478 pages
  • Editeur : Bragelonne (18 février 2010)
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2352943612
Le sort du royaume repose sur les épaules d’un garçon qui n’a aucun pouvoir…
Depuis mille ans, les habitants d’Aléra repoussent les peuplades sanguinaires qui rançonnent le monde en usant de leur relation particulière avec les furies – les forces élémentaires de la terre, de l’air, du feu, de l’eau, du bois et du métal. Mais dans la lointaine vallée de Calderon, Tavi ne maîtrise encore aucun élément, à son grand désespoir. À quinze ans, il n’a toujours pas de furie du vent pour l’aider à voler, ou de furie du feu pour allumer ses lampes.
Pourtant, lorsque les féroces Marats font leur retour dans la vallée, le courage et l’ingéniosité de Tavi vont se révéler une force bien plus cruciale que n’importe quelle furie. Une force qui pourrait lui permettre d’altérer le cours de la guerre…


Voir le précédent article de décembre dernier ici.

Frédéric Fontès

Jim Lainé passe à la radio !

Hi everybody tout le monde! 
 
Ce mardi 23 février 2010, l'émission Boom, Boom, Boom, Boom revient à ses amours:  la musique de Los Angeles et le contexte socio-culturel de l'époque qui va avec en cette fin des années 60 et début des années 70..
Donc rendez-vous ce soir avec une play-list  normalement sympa et un animateur qui risque de vous apprendre des choses (si, si: cela peut arriver!) dès 21 h sur le 96.6 sur la FM nord cotentine ou sur le www.hagfm.com avec l'image du transistor de la page d'accueil sur le bouton duquel il faut cliquer pour avoir la chance, le bonheur détestable d'écouter Boom, Bom, Boom, Boom.
 
 Et puis  demain, mercredi 10 février à 21 h dans l'émission Backstage vous aurez droit à qui?


Le prochain invité de Backstage
 
Jim Lainé



Il est scénariste et auteur de BD. Jim Lainé s'est installé dans la Manche dont il est originaire. Nous l'avions reçu, il y a presque trois ans déjà dans Backstage. De l'eau a coulé sous les ponts: depuis, en compagnie du dessinateur Geyser, il en a terminé avec sa trilogie cosmique "Omnopolis", s'est attaqué à un spin-of (un dérivé) de la série "Tessa" créée par Mitric et Louis, nouvelle série baptisée "42 agents intergalactiques". Jim Lainé s'est aussi adonné à l'humour en participant au tome 3 de la série "Les Policiers" avec Claude Deberg. Enfin, à l'automne 2010 devrait sortir le premier album d'une nouvelle série "Les Grands Anciens", dans la collection 1800 chez Soleil, à la façon de la fameuse Ligue des Gentlemen d'Alan Moore, où il confrontera la fameuse Moby Dick au monstre de Lovecraft Ktulu".
Diff. mercredi 24 février à 21 h sur le 96.6 FM ou www.hagfm.com.

Stabat Mater : de l'Ombre à la Lumière ...


Le myspace de Karine Zibaut :  http://www.myspace.com/karinezibaut

La Librairie du Coin à Chateaudun

Samedi dernier (le 20 Février), Lalie Walker était en dédicace à la librairie du Coin de Chateaudun, pour y signer des exemplaires de son nouveau roman, les Survivantes, publié aux éditions Acte Sud.















La Librairie du Coin
10 rue de Jallans 28200 Châteaudun
Tél. : 02-37-44-93-46 e-mail 
 
Frédéric Fontès

Fantômes, Histoires Troubles de Joe Hill

Après le Costume de Mort, les éditions Jean Claude Lattès poursuivent la traduction des écrits de Joe Hill avec ce recueil de nouvelles :


Fantômes, Histoires Troubles de Joe Hill
Traduit de l’anglais par Valérie Rosier
Thrillers Parution : 02/2010

Imogene est jeune et belle. Elle embrasse comme une star et connaît l’histoire du cinéma sur le bout des doigts. Il se trouve aussi qu’elle est morte et attend sans qu’il s’en doute Alec Sheldon, dans la salle de projection. Le Rosebud, un certain après-midi de 1945…
Arthur Roth est un gosse solitaire qui a de grandes idées et le don de s’attirer des ennuis. Il n’est pas facile de se faire des amis quand vous êtes le seul garçon en plastique gonflable de la ville…
Francis est malheureux. Autrefois c’était un humain, mais aujourd’hui, c’est une sauterelle géante de deux mètres cinquante, et quand ils l’entendront striduler, tous les habitants de Calliphora se mettront à trembler…
John Finney est enfermé dans un sous-sol taché du sang des autres enfants martyrs qui l’y ont précédé. Dans ce sous-sol se trouve aussi un téléphone ancien modèle débranché depuis longtemps. Pourtant, la nuit, il se met à sonner… Qui est à l’appareil ?
Le passé n’est pas mort. Il est encore à venir…

« Des histoires de fantômes comme on n’en a jamais entendues. » Chicago Tribune

« L’une des nouvelles voix les mieux maîtrisées qui aient émergé ces dernières années dans les domaines de l’horreur et du fantastique. » Publishers Weekly


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Frédéric Fontès

samedi 20 février 2010

Robe de Marié de Pierre Lemaitre

 
Sophie perd tout : ses clés, sa voiture, sa pilule, ses livres, elle intervertit ses rendez-vous.
Brusquement, tout s'accélère : elle mélange ses photos érotiques avec des clichés professionnels, elle est arrêtée pour des vols dont elle n'a pourtant aucun souvenir. Une nuit, elle tue en rêve sa belle-mère... qui est retrouvée morte le lendemain dans les conditions exactes de son cauchemar.
Enfin, alors qu'elle se reproche de ne pas suffisamment s'occuper de lui, son mari, cloué dans un fauteuil roulant, se tue en dévalant l'escalier monumental de la clinique où il est interné.


Sophie pense alors qu'elle est devenue folle.
Et elle a raison car, quelques semaines plus tard, la voilà impliquée dans plusieurs meurtres. Inexplicablement, Sophie passe à travers toutes les mailles du filet.
Elle veut survivre à sa folie. Angoissée mais lucide, elle est portée par une énergie qui la fait échapper à toutes les polices, organiser sa fuite, chercher des solutions.


Mon avis sur Polars Pourpres :

Fredo a écrit:
Un bon roman qui m'incite à m'intéresser au précédent livre de l'auteur. L'intrigue et la construction n'est pas sans rappeler l'Analyste de John Katzenbach. Si la première partie peut paraitre un peu déstabilisante, vous serez happé par la suite...

Après une première partie assez déconcertante, la suite devient vraiment effrayante. Quatre parties que l'on peut désigner comme les Symptômes, la cause de la Maladie, la Consultation, et le Traitement. C'est implacable et irrésistible.

Un roman que je rapproche de l'Analyste de John Katzenbach, de Thérapie de Sebastian Fitzek, et d'Hématome de Maud Mayeras, pour, entre autre, ce sentiment de perte de contrôle de son quotidien et cette "maladie" qui s'insinue de manière irrémédiable ...

Un très bel exercice de style, avec les deux premières parties qui représentent deux point de vues d'une même histoire. C'est un régal de pouvoir découvrir comment on peut emballer un thème de départ classique pour en faire une histoire unique de par son traitement et sa forme originale.

Pierre Lemaitre est un auteur qui vient de rejoindre ma "play-list" de romancier à surveiller de près. Je vais tacher de me procurer Travail Soigné.

 




Le roman de Pierre Lemaitre est dans la sélection de Mars du Prix des Lecteurs du Livre de Poche 2010.
www.pierre-lemaitre.fr
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Frédéric Fontès

Celui qu'on ne voit pas de Mari Jungstedt

Ce roman est dans la sélection du mois de Mars du Prix des Lecteurs du Livre de Poche 2010.

Après s'être disputée avec son compagnon lors d'une fête dans leur maison de campagne, Helena Hillerström sort promener son chien le long de la plage. Bientôt, cernée par un épais brouillard, elle sent qu'on la suit. Quelques heures plus tard, elle est retrouvée morte, tuée à coups de hache. Frida Lindh, une jeune mère de trois enfants, quitte le bar où elle et ses amies se rencontrent régulièrement. Malgré la nuit et ses quelques verres de vin, elle prend son vélo pour rentrer à la maison. Les rues sont désertes. Elle est seule. Non. Pas seule. Une ombre la suit. Celui qu'on ne voit pas. Le commissaire Anders Knutas et son équipe mènent une longue et difficile enquête sous la pression des médias. Quel est le lien entre ces deux jeunes femmes ? Knutas doit découvrir le mobile du meurtrier avant que celui-ci ne frappe à nouveau.

Frédéric Fontès

vendredi 19 février 2010

La Conspiration Darwin de John Darnton : la chronique



John Darnton s'empare de nombreuses zones d'ombre subsistant autour de Charles Darwin et de sa célèbre théorie de l'évolution. Comment ce dévot a-t-il pu imaginer une thèse contredisant la Bible ? Pourquoi lui a-t-il fallu 22 ans pour rédiger Sur l'origine des espèces ? Pourquoi cet aventurier, qui avait exploré les contrées les plus sauvages, a-t-il soudain refusé de franchir les limites de son village anglais ? Voilà quelques-unes des questions qui hantent Hugh. Sa quête scientifique le mènera bientôt vers des pistes bien plus troublantes. Et la découverte du journal intime de la fille du grand Darwin mettra au jour un mystère vieux de près de 150 ans. Traduit de l'américain. Du même auteur : Néandertal.




Photo © J. Player



Dommage quand même que les éditeurs français est attendu plus de 10 ans pour nous traduire un autre roman d'un auteur particulièrement interressant à lire. 10 ans ! C'est une torture quand on est fan d'un auteur...
Quel plaisir de pouvoir enfin relire du Darnton. Il enchaine donc ses chapitres de manière bien habile : en fait, il alterne l'enquête d'un jeune chercheurs sur les mystères qui entourent l'élaboration de la théorie de Darwin avec la biographie romancée de Charles Darwin qui commence lors de sa 22ème année.

Ces chapitres "d'époques" seront aussi sous la forme de différentes pages de carnets que le héro parvient à découvrir, carnets écrits de la main d'une des filles de Darwin.
En même temps que Hugh donc, nous découvrons la génèse de la théorie de l'évolution de Darwin.
Et l'excercice se révèle être passionnant !
L'enchainement des chapitres créent un suspense difficile à contenir puisque pour lire la suite d'un chapitre contemporain, il faudra d'abord lire celui qui se passe dans le passé, et vice versa.
Là où Darnton est très fort, c'est que l'on s'attache autant à Hugh qu'aux aventures de Darwin. Ce qui fait que l'on dévore les chapitres, jusqu'à la fin, pour avoir le fameux fin mot de cette "conspiration" ...

John Darnton tente de boucher les trous dans la vie de Darwin en tentant de donner un motif aux maladies chroniques qui ont parsemés les dernières années de la vie de Charles Darwin.
En prétextant que ces maladies étaient les conséquences de la culpabilité qu'il éprouvait relativement à certains évènements qui se serait passés lors de son dernier voyage à bord du Beagle, voyage qui lui aura permis d'élaborer sa théorie, Darnton nous présente au final un Darwin pas très "catholique" si je peux me permettre ...

Excellente lecture donc, passionnante et qui donne qu'une envie : en apprendre plus sur le sujet qu'elle aborde. Et c'est ce que j'adore après la lecture d'un livre !!!!!!

Une interview du Time ICI




Source image : wikimedia

Puisque le livre de Darnton est une biographie romancée de Charles Darwin, autant en profiter pour un faire un topo sur lui, grâce à Wikipedia.

Biographie

Cinquième des six enfants de Robert et Susannah Darwin (née Wedgwood), et petit-fils de Erasmus Darwin et de Josiah Wedgwood, Charles Darwin étudie la médecine à Edimbourg en 1825. En 1827, dégoûté par la dissection et la brutalité de la chirurgie de l'époque, il quitte l'école de médecine où il a cependant été marqué par Robert Edmund Grant et Jean-Baptiste de Lamarck.

Son père, inquiet de l'échec scolaire de son fils, et craignant qu'il ne devienne un fantaisiste, l'inscrit à Cambridge pour y étudier la théologie, dans l'espoir que Charles devienne pasteur. Il y tombe sous l'influence intellectuelle d'esprits scientifiques tels que William Whewell et John Stevens Henslow. Son intérêt pour la collection de scarabées et l'encouragement qu'il reçoit de son cousin William Darwin Fox le poussent vers l'histoire naturelle.

Lorsqu'il termine ses études, Henslow le recommande comme compagnon de voyage à Robert Fitzroy, le capitaine du HMS Beagle, qui se préparait à partir pour une expédition de cinq ans, dans le but de cartographier la côte de l'Amérique du Sud.


Robert Fitzroy (www.galapagos)


Avant son départ, Charles Darwin passe quelques semaines avec le géologue Adam Sedgwick à cartographier les strates au Pays de Galles. Il est notable que, à part quelques cours suivis à Edimbourg, cela fut son unique expérience d'étude géologique formelle.


l'HMS Beagle (algarabia.blogia.com)


Charles Darwin profite de l'occasion pour étudier les propriétés géologiques des continents et des îles visitées au cours de cette expédition, ainsi qu'une multitude d'organismes vivants et de fossiles. Il parcourt ainsi la Terre de Feu, les îles Malouines, l'île Chiloé, la Cordillère des Andes, les îles Galapagos, Tahiti, la Nouvelle-Zélande, l'Australie, la Tasmanie, l'île Maurice et Le Cap.

À son retour de voyage, le 2 octobre 1836, Darwin analyse les très nombreux spécimens qu'il a rapportés et note des similitudes entre les fossiles et les espèces vivantes dans la même zone géographique. Il remarque notamment que chaque île possède son propre type de tortues et d'oiseaux, dont l'apparence et le régime alimentaire diffèrent légèrement, mais qui sont par ailleurs assez semblables, surtout dans le cas des spécimens provenant des Îles Galapagos. Il élabore alors la théorie selon laquelle, par exemple, chaque sorte de tortue a pour origine une même espèce, chacune étant adaptée de façon différente à la vie sur les différentes îles. Ce faisant, il abandonne l'idée de la création divine des espèces.

En 1837, il formule ses pensées sur les modifications et le développement des espèces dans son Carnet sur la transmutation des espèces, en accord avec les Principes de géologie de Charles Lyell. Le 28 septembre 1838, il lit l'Essai sur le principe de peuplement de Thomas Malthus, lequel prédisait que la taille d'une population était limitée par la quantité de nourriture disponible, ce qui le fait réfléchir au problème de lutte pour la survie.

En 1842, Darwin formule sa théorie sous la forme d'un « schéma » et, en 1844, il rédige un essai de 240 pages contenant une version augmentée de ses idées premières sur la sélection naturelle. Entre 1844 et 1858, date à laquelle il présente sa théorie à la Société linnéenne de Londres, Darwin y apporte de nombreuses modifications.

Darwin se marie avec sa cousine Emma Wedgwood en 1839 et devient membre de la Royal Society de Londres. Après avoir vécu pendant plusieurs années à Londres, le couple déménage finalement à Down House, à Downe dans le Kent (qui est à présent ouverte aux visites du public). Charles Darwin et sa femme eurent dix enfants, dont trois moururent en bas-âge.


Down House (iaphomepage.org)

Entre 1839 et 1843, son ouvrage Zoology of the Voyage of H.M.S. Beagle est publié en 5 volumes. Entre 1840 et 1858, il publie plusieurs ouvrages, tout en travaillant à sa théorie : The Structure and Distribution of Coral Reefs (1842), un ouvrage sur la géologie des atolls et des récifs coralliens. Il est le premier à comprendre l'origine organique des atolls et le rôle primordial des coraux. Il étudie aussi l'Amérique du Sud, les îles volcaniques, les crustacés cirripèdes (1851-1854). Enfin, il travaille sur la distribution géographique des organismes, et Lyell le convainc de publier sa théorie. Il est lauréat de la Royal Medal en 1853.


Zoology of the Voyage of H.M.S. Beagle (http://darwin-online.org.uk)

Le 1er juillet 1858, Charles Darwin lit une communication devant la Société linnéenne de Londres, le même jour qu'Alfred Russel Wallace, lequel avait élaboré indépendamment une théorie similaire. Comme Darwin, Wallace avait passé de nombreuses années à observer la diversité de la vie, et en était arrivé à des conclusions semblables. Ayant décidé de publier, il choisit un biologiste de renom pour lui soumettre des commentaires, qui encouragea Darwin à terminer son ouvrage.


Alfred Russel Wallace (www.ucl.ac.uk)

L'ouvrage de Darwin L'Origine des espèces par la sélection naturelle est publié un an après (1859), et suscite suffisamment d'intérêt pour que les stocks de l'éditeur soient écoulés en librairie dès le premier jour.

Début 1860, l'Académie royale des sciences britannique, établissant son bilan scientifique annuel concernant 1859, la décrivit comme une « année terne, où il ne s'est pas passé grand-chose ».

Dans ses ouvrages majeurs suivants, Variation des animaux et des plantes domestiqués (1868), La Filiation de l'homme et la sélection liée au sexe (1871) et L'Expression des émotions chez les hommes et les animaux (1872), Darwin développe de nombreux sujets introduits dans L'Origine des espèces.

Malgré certaines critiques (par exemple, dans la première édition de l'Origine des espèces, Darwin suppose toujours des « effets cumulatifs du dressage » de génération en génération chez les chiens d'arrêt), la valeur du travail de Charles Darwin est reconnue par la communauté scientifique. Il devient membre de la Royal Society de Londres en 1839 et de l'Académie des sciences française en 1878. Il reçoit la médaille Wollaston en 1859 de la Geological Society of London. Il est lauréat de la Médaille Copley en 1864.

Il meurt à Downe (Kent), le 19 avril 1882, et il est inhumé à l'Abbaye de Westminster.

Il reçut une reconnaissance particulière en 2000 quand son image apparut sur le billet de 10 livres de la Banque d'Angleterre, en remplacement de Charles Dickens. On a rapporté que sa barbe impressionnante et supposée difficile à contrefaire aurait été un facteur dans ce choix.



 

Outre le fabuleux site wikipedia, je vous invite à aller faire un tour sur celui-ci, bourré de documents passionnants :

jeudi 18 février 2010

la Conspiration Hadrien par Allan Folsom

Voilà qui va faire plaisir à Tonton Tolédano. Après l'Exilé et le Complot Machiavel, John Baron sera de retour dans la Conspiration Hadrien le 06 Juin prochain aux éditions de l'Archipel. En attendant les visuels en français, voici le résumé en américain :


John Barron was once a top detective in the Los Angeles Police Department's elite 5-2 Squad. A deadly shootout with fellow officers changed his world forever.

Taking a new identity, he fled the country he loved and as Nicholas Marten became a landscape architect in the north of England determined to put a life of violence behind him forever. Then suddenly he found himself in Spain ensnared in a massive global conspiracy where he saved the life of John Henry Harris, the president of the United States. Not long afterward the president came calling again.

Sent to the West African country of Equatorial Guinea to gain information on alleged collusion between a U.S. oil company and mercenaries hired to protect its workers, Marten is caught up in a bloody civil war between rebellious tribesmen and a merciless dictator. Soon he meets a priest who has clandestine photographs that show the mercenaries supplying arms to the rebels. In a blink the priest is captured by army troops and Marten flees for his life, determined to find the photographs and turn them over to the president before they are made public and ignite a global firestorm of protest and propaganda. But others are close on his heels. Among them; Conor White, a highly decorated former SAS commando turned elite killer; Sy Wirth, the arrogant president of the oil company; the alluring and dangerous oil company board member, Anne Tidrow; and, quietly, operatives of the CIA.

Murder, suspense, and deceit shadow Marten every inch of the way as his harrowing journey takes him to Berlin, to the Portuguese Riviera, and finally to the always-mysterious Lisbon. At stake is the struggle for control of an ocean of oil, and with it the constantly shifting line between good and evil, love and hate, law and politics. Its cost, thousands of human lives. Its cause, a top secret agreement called The Hadrian Memorandum.


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Frédéric Fontès

Valse Macabre de Douglas Preston et Lincoln Child

 
La traduction française de Cemetery Dance, 09ème opus des enquêtes de l'Agent Pendergast, sera disponible le 05 Mai prochain aux éditions de l'Archipel.
Frédéric Fontès

Juste avant le Crépuscule de Stephen King (2)





















Juste avant le crépuscule... C’est l’heure trouble où les ombres se fondent dans les ténèbres, où la lumière vous fuit, où l’angoisse vous étreint… L’heure de Stephen King.

Disponible en Mars prochaine aux éditions Albin Michel.


Frédéric Fontès

Dark Tower : The Gunslinger #1 par Peter David & Sean Phillips

 

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Citation:
DARK TOWER: THE GUNSLINGER #1 (of 5)
Written by ROBIN FURTH & PETER DAVID
Art & Cover by SEAN PHILLIPS & RICHARD ISANOVE
Variant Cover by JAE LEE & RICHARD ISANOVE
A BOLD NEW CHAPTER IN STEPHEN KING’S THE DARK TOWER SAGA BEGINS HERE! Twelve years have passed since the fateful Battle of Jericho Hill and the fall of the gunslingers. Since the Affiliation’s resistance against John Farson became little more than a faint memory. Since the friends that stood by young Roland Deschain burned to ash in the Good Man’s razing of Gilead. But Roland survived…and now he stalks the desert, hunting the spectral Man in Black in his quest for the Dark Tower. Join Robin Furth, Peter David and Richard Isanove as they welcome superstar artist Sean Phillips (INCOGNITO) into the ka-tet of creators entrusted by Stephen King himself to bring the adult adventures of his most personal creation to life!
40 PGS./Cardstock Cover/Parental Advisory …$3.99
©2010 Stephen King. All rights reserved.

YOUHOU !!! Voilà, c'est parti mon ka-tet ! L'adaptation du premier opus de la série, le Pistoléro, va commencer en Mai prochain. Avec Sean Phillips (Criminal, Incognito, etc.) aux manettes, j'en bave d'impatience ! Vivement vivement vivement !!! Pour ceux qui veulent tenter l'aventure en roman, il est encore temps :

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Citation:
La Tour Sombre, Tome 1 : Le Pistolero

# Traduction: Marie de Prémonville
# Poche: 254 pages
# Editeur : J'ai lu (8 mars 2006)
# Collection : J'ai lu
# Langue : Français
# ISBN-10: 229034589X

Présentation de l'éditeur
" L'homme en noir fuyait à travers le désert, et le Pistolero le suivait... " Ce Pistolero, c'est Roland de Gilead, dernier justicier et aventurier d'un monde qui a changé et dont il cherche à inverser la destruction programmée. Pour ce faire, il doit arracher au sorcier vêtu de noir les secrets qui le mèneront vers la Tour Sombre, à la croisée de tous les temps et de tous les lieux. Roland surmontera-t-il les pièges diaboliques de cette créature? A-t-il conscience que son destin est inscrit dans trois cartes d'un jeu de tarot bien particulier ? Le Pistolero devra faire le pari de le découvrir, et d'affronter la folie et la mort. Car il sait depuis le commencement que les voies de la Tour Sombre sont impénétrables...

Quatrième de couverture
Maître incontesté du suspense et de l'épouvante, Stephen King a connu, depuis la publication de son premier roman, un succès phénoménal qui ne s'est jamais démenti à ce jour. Il est aujourd'hui l'un des écrivains les plus lus au monde. Avec La Tour sombre, saga fantastique dont voici le premier volet, il nous offre le plus déroutant, le plus énigmatique de ses romans. " L'homme en noir fuyait à travers le désert et le pistolero le poursuivait ... " Dernier aventurier d'une époque qui ressemble à la nôtre, Roland le Pistolero est poussé par une force inconnue. Au-delà de cette chasse à l'homme, ce qu'il cherche, c'est la Tour. A la croisée des temps, lieu de rencontre de notre univers et d'autres mondes.... Voilà vingt ans que dure cette poursuite. Pour Roland, l'enjeu est maintenant de rattraper l'homme en noir. Lui seul - il l'a vu en rêve - peut l'éclairer sur soit avenir. Le sorcier doit tirer trois cartes qui vont lui ouvrir trois portes. Vers l'enfer ou le paradis ? Nul ne le sait encore. En attendant, tous deux marchent. Hallucinés. Ne pouvant se soustraire l'un à lautre. Sous l'oeil vigilant du gardien de la Tour...

Ou alors, tentez l'aventure en prenant le tome 1 de l'intégrale :

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Frédéric Fontès

mercredi 17 février 2010

Les canards en plastique attaquent de Christopher Brookmyre

J'adore quand on me dit "tiens Fredo, je suis en train de lire un roman, j'ai pensé à toi, ça va te plaire !"
Du coup, ma curiosité est piquée, je vais me ruer dessus, merci Monsieur Dodger !


Les canards en plastique attaquent de Christopher Brookmyre
* Broché: 430 pages
* Editeur : Editions Denoël (14 janvier 2010)
* Collection : GRAND PUBLIC
* Langue : Français
* ISBN-10: 2207260348
Rien ne va plus à Glasgow, depuis qu'un mystérieux américain, Gabriel Lafayette, a débarqué en ville. Dès qu'il se trouve quelque part, des événements étranges se produisent, les lumières s'éteignent, des bruits et des voix se font entendre, surgis de nulle part. Devant des auditoires médusés, Lafayette multiplie les prodiges, devine le passé des vivants et donne la parole aux morts. Phénomènes inexplicables ? La question divise jusque dans les amphis de la prestigieuse université Kelvin où les dons de Lafayette doivent être soumis à des expériences en laboratoire afin que soit balayé tout soupçon d'escroquerie. Jack Parlabane, journaliste célèbre mais surtout fouille-merde patenté, que des étudiants facétieux viennent d'élire au poste honorifique - mais fort réel - de doyen de l'Université, est pour sa part persuadé que Lafayette est un arnaqueur de génie, sinon un dangereux criminel. D'ailleurs dès qu'il se penche sur la question, les cadavres se mettent à pleuvoir - mais qui a dit que les morts ne pouvaient pas parler ?

Biographie de l'auteur
Christopher Brookmyre est né en 1968 en Écosse. il se consacre à l'écriture de polars décapants mêlant critique sociale et humour. Maintes fois primé, il est l'auteur de onze romans. Les canards en plastique attaquent ! est son premier titre publié chez Denoél. 


Frédéric Fontès

dimanche 14 février 2010

Le fils du fou de Gilles Haumont




Le fils du fou - Gilles HAUMONT

Résumé

Jean, un jeune adolescent schizophrène, s’enfuit de la clinique où il recevait un traitement expérimental et se perd sur la route. Son père devrait être rassuré que le FBI prenne l’affaire très au sérieux, mais bientôt les moyens et les méthodes employés lui laissent penser que cette enquête ressemble de plus en plus à une traque. Alors qu’il décide de mener parallèlement sa propre enquête et de retrouver son fils, il découvre que celui-ci semble suivre une trajectoire très précise et qu’il n’est pas seul. Qui sont ces gens qui prennent la route en masse ? Quelle est leur destination ? Et surtout, Jean suit-il cette foule étrange ou cette foule le suit-elle ?

Diffusion Interforum
ISBN : 978-2-8433-7538-5
Nombre de pages : 400
Parution : 8 avril 2010
Prix : 22 €
Gilles HAUMONT

L'auteur

Gilles Haumont vit à Saint-Rémy-de-Provence. Le Fils du fou est son deuxième roman.

vendredi 12 février 2010

Chronique : Courir après le Diable de David Fulmer (Rivages)


# Traduction : Frédéric Grellier
# Broché: 345 pages
# Editeur : Rivages (13 novembre 2008)
# Collection : Rivages thriller
# Langue : Français
# ISBN-10: 2743618841


Présentation de l'éditeur
La Nouvelle-Orléans, 1907. Une vague de crimes s'est abattue sur Storyville, le quartier interlope sur lequel règne le tout-puissant Tom Anderson. Plusieurs prostituées sont retrouvées mortes. A chaque fois, une rose noire signe le meurtre. Le détective Valentin St. Cyr, protégé d'Anderson, est chargé de faire la lumière sur ces crimes, préjudiciables à la bonne marche des affaires. Très vite, il est confronté à une troublante question : son ami le musicien Buddy Bolden est-il l'auteur des meurtres, comme semblent le penser les autorités de la ville ? Ou quelqu'un essaie-t-il de faire porter le chapeau à ce coupable idéal, cornettiste surdoué, mais aussi alcoolique notoire flirtant avec la folie ?

Dans ce premier volume de la trilogie consacrée au détective Valentin St. Cyr, David Fulmer nous plonge en plein cœur de La Nouvelle-Orléans au début du XXe siècle, avec ses quartiers chauds, ses joueurs de jass, ses parades et son voodoo omniprésent. Il excelle à rendre l'exubérance de cette ville mythique, sa noirceur aussi, à travers le personnage réel de Charles " Buddy " Bolden, l'un des pères fondateurs du jazz, que Louis Armstrong tenait pour un génie.

"Un suspense de premier ordre, situé dans un cadre et à une époque chargés de souvenirs poignants".

Jeffrey Deaver

"Si vous avez envie de vous laisser emporter par une histoire bien menée, n'allez pas chercher plus loin."

Nick Tosches


Liens :
Le site de l'auteur : www.davidfulmer.com
Le site de l'éditeur : www.payot-rivages.net


"Un journaliste local, s’aventurant un soir dans back-of-town pour assister au spectacle, écrivit que Bolden jouait du « bavardage musical », en employant le terme français « jaser » pour donner du relief à son dédain. Le terme fit mouche. Bientôt, tout le monde dans back-of-town comprit ce que cela signifiait quand un orchestre « jassait » les airs."


COURIR APRES LE DIABLE de David Fulmer

C’est toujours intéressant quand nous lisons un livre de découvrir au fil de notre lecture l’ambivalence d’un titre. Dans Courir après le diable, David Fulmer met en scène le détective créole Valentin Saint Cyr à la poursuite d’un tueur. Le titre reprend d’ailleurs l’expression « à force de courir après le diable, on finit par lui attraper la queue ». L’entreprise est dangereuse et qu’elle risque de confronter le héros à des choses de plus en plus difficiles à gérer …

Mais le titre, dont le roman évoque un personnage ayant véritablement existée, Charles « Buddy » Bolden, évoque aussi peut être la manière dont Buddy King a marqué de son empreinte l’histoire du jazz à Storyville et comment cela l’a consumé. Comme si ce dernier avait pactisé avec le diable afin d’apporter cette dose de folie qui lui a permis de faire exploser la musique du genre, au risque de faire également exploser son intégrité mentale. En repoussant les limites imposées par le ragtime et le blues, Buddy King est simplement considéré comme l’inventeur du jazz.

Au fil de notre immersion dans le cœur noire de cette histoire, nous nous rendrons compte que découvrir l’identité du tueur devient vite secondaire et que c’est véritablement Storyville et ses habitants qui deviennent l’intérêt principal du roman.
Courir après le diable est le premier tome d’une trilogie, espérons que nous aurons la chance de pouvoir lire très prochainement la suite des aventures du très attachant Valentin Saint Cyr.

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"Bouteilles et briques commençaient à voler quand Buddy surgit dans l’espace de quelques mètres qui séparaient les deux groupes, et se lança à son tour dans la version endiablée de Just a Closer Walk with Thee, que jouait l’orchestre."

Encore une fois, je me permets un petit écart en évoquant la Fin des mystères de Scarlett Thomas, qui, rappelons le, a pour héroïne une jeune femme qui se plait à trouver le fil rouge entre les choses qui, à première vue, n’ont pas de rapport. J’aime faire de même avec les différentes passions qui occupent mon temps libre. Je ne pouvais donc pas passer à côté de cette référence.

La précédente fois que j’ai entendu ce titre, c’était dans la bande originale d’un de mes films préférés, Cool Hand Luke, que l’on doit à Lalo Schifrin.

Just a Closer Walk with Thee est un de mes morceaux favoris. Après quelques recherches sur le net, j’ai appris que le morceau original date de 1941, que c’est un chant gospel traditionnel et qu’il a était repris à de nombreuses reprises. C’est aussi l’un des morceaux les plus joués pendant les « jazz funerals » à la Nouvelle Orléans.


Frédéric Fontès

jeudi 11 février 2010

Scarelife de Max Obione

 

Libéré sur paroles après avoir purgé dix ans de pénitencier, Mosley J. Varell coule des jours ternes dans un coin reculé du Montana. Il vivote en écrivant des scénarios de dessins-animés. Gougou le kangourou, c'est lui. Astreint à pondre des histoires à décerveler les mômes, on vient cependant de lui commander le scénario d’un biopic sur le romancier David Goodis. Un matin, il reçoit une lettre postée de Louisiane. Il a reconnu l'écriture, c'est celle de son père qu'il hait depuis toujours. Mais pourquoi Varell décide-t-il de partir le retrouver ? Ayant la phobie de l'avion, il entame une grande diagonale routière. La fatalité, un temps en sommeil, l'entraînera à ponctuer son périple de meurtres comme autant de cailloux blancs que Le Nain, un détective teigneux lancé à ses trousses, saura ramasser…

Krakoen - 252 pages - 10 € - ISBN 978-2-9166330-49-5
Disponible 1er mars 2010

Max Obione fait le noir, le noir profond, sans rémission ni lueur rédemptrice ; dans un roadmovie paroxystique et crépusculaire, il conjugue "no future" à tous les temps de l'imparfait de l'existence.

Avant-propos 

Normalement, les routes vont d'un point à un autre et quand elles racontent des histoires de cinglés en ballade, on les appelle des itinéraires « bis », direction le mur ! Scarelife nous entraîne dans le sillage d'un dénommé Mosley Varell, un tordu du genre bon bougre malgré tout. A sa suite, on cingle à travers les States, en diagonale, de Missoula (Montana) à la Nouvelle Orléans (Louisiane), et ça fait mal comme une lame de couteau qui s'enfonce dans les chairs d’une Amérique de l’après 11 septembre. L'écume de son passage, c’est de l'hémoglobine pure, comme la mousse qui bubulle d’une carotide sectionnée. On meurt beaucoup à le rencontrer. Là où il fait étape, c'est plus fort que lui, les vieux démons le reprennent, son passé d'homme de main d'un mafieux hollywoodien ressurgit. Malheur à qui le contrarie ! Mais il lui arrive cependant de trucider par bonté d'âme. En tout cas, le voilà en route pour régler ses comptes avec son passé où domine l’ombre de son paternel, pasteur de son état et brute épaisse.
S'il n'y avait eu cette lettre du père reçue un beau matin, Mosley serait resté planqué à peaufiner un biopic sur la vie de David Goodis, l'écrivain maudit, l’auteur de Tirez sur le pianiste !, le scénariste de Dark passage et de bien d’autres chefs d’œuvre de la littérature noire. Parce que Mosley a aussi ça dans le sang, l'écriture, en plus de sa folie meurtrière ! Son road movie devient en fin de compte son chemin de croix, avec un détective aux trousses, un teigneux détraqué comme lui, surnommé le Nain…
On sait que les héros des romans noirs, mouisards perpétuels, connaissent rarement la rédemption, le tragique de la condition humaine demeure leur horizon indépassable. Ce qui commence mal se termine encore plus mal. Le voyage de Mosley Varell s'apparente à une partie de toboggan diabolique d'où l'on ne peut descendre. Schuss vers l’enfer ! Cet écorché vif est un personnage goodisien en diable ! Le gouffre nous est promis à travers une mise en abyme vertigineuse. Max Obione a le chic de nous captiver en nous contant l’histoire d'un auteur qui écrit sur un auteur qui écrit sur un auteur qui écrit … Une construction savante et un style. Une construction UUDu délire en prime pour un réel bonheur de lecture noire.
 
Paul Seudon (2010)

L'auteur sera la mardi 09 Mars 2010 à la librairie Terminus Polar pour une apéro-dédicace.
Plus d'info ici : terminuspolar.blogspot.com
 
Frédéric Fontès

No impact man de Colin Beavan


PARUTION LE 11 MARS 2010
No Impact Man de Colin Beavan
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Joëlle Touati
276 PAGES - FORMAT : 140 X 225 – PRIX : 18,50 €

Durant un an, un New-Yorkais a réduit l’empreinte carbone de sa famille à zéro.
Plus qu’une réflexion sur nos modes de vie actuels, une véritable aventure humaine
contée avec un humour décapant.
Colin Beavan en a marre de se plaindre du climat qui se détériore, des effets dramatiques des gaz à effet de serre, des gaspillages en tous genres…
Finis les longs discours, place à l’action ! Il n’est toutefois pas évident de vivre en adéquation avec ses idées lorsqu’on habite au 9e étage d’un immeuble en plein coeur de Manhattan, avec une femme accro au shopping, une petite fille d’un an et demi et un chien qu’il faut sortir ! Revenir à l’ère pré-électricité et eau courante semble compromis. Conscient de la difficulté de l’entreprise, Colin entend procéder par étapes. Il ne tient pas non plus à ce que sa femme et sa fille le quittent…
Par où commence-t-on lorsqu’on cherche à réduire au maximum son impact environnemental ? Par dire au revoir à la clim, à l’ascenseur, à la voiture et même à l’essuie-tout et bonjour au système D, au vélo, au compost et à l’énergie solaire !
Cette odyssée écolo d’une famille américaine parmi tant d’autres s’annonce ardue et… désopilante. L’expérience dure un an, le compte à rebours est enclenché !
À une époque où le « vivre écolo » est presque devenu une mode, No impact man s’impose comme la bible de tout urbain tenté par l’expérience !

Le récit de cette aventure associe à la fraîcheur et à la naïveté des anecdotes vécues, la plume maîtrisée d’un écrivain confirmé. Le blog que Colin Beavan a tenu au long de son aventure a rencontré un succès retentissant.
Le New York Times s’est emparé de l’histoire et a lancé un véritable buzz, le phénomène No Impact Man était en marche.

« Fascinant et extrêmement drôle ! », L.A. Times
« Enthousiasmant jusqu’à la contagion et incroyablement divertissant. » Booklist
« Un propos captivant et convaincant... » Kirkus Reviews


Un film documentaire tiré de cette expérience, sorti aux États-Unis en septembre 2009, est
attendu prochainement sur nos écrans. Ce dernier a été sélectionné l’an dernier au Sundance Film Festival, au Silverdocs Film Festival et au Los Angeles Film Festival.

Pour voir la bande-annonce : http://www.cinecure.fr/?p=329

Colin Beavan a 46 ans. Il est l’auteur de plusieurs essais historiques ainsi que de critiques dans The Atlantic Monthly, Mens’ Journal, Mens’ Health, Glamour, Cosmopolitan... Il vit à New York avec sa femme Michelle Conlin, rédactrice et journaliste au magazine Business Week, et leur fille Isabella.

Colin Beavan sera à Paris du 9 au 15 mars 2010.

Pour en savoir plus sur Colin Beavan et son engagement :
http://noimpactman.typepad.com/

Le site de l'éditeur : http://www.fleuvenoir.fr/

Frédéric Fontès

mardi 9 février 2010

Dieu Voyage Toujours Incognito de Laurent Gounelle (2)

Dieu Voyage Toujours Incognito de Laurent Gounelle

Imaginez : un homme vous sauve la vie, en échange de votre engagement de faire tout ce qu'il vous demandera. Cela, pour votre bien. Le dos au mur, vous acceptez et vous vous retrouvez embarqué dans une incroyable situation où tout semble vous échapper. Vous n'êtes plus le maître de votre existence, et pourtant, à bien des égards, elle est plus excitante qu'auparavant ! Toutefois, peu à peu, le doute s'installe en vous : quelles sont les intentions réelles de cet homme ? Qui est-il vraiment ? Et qui sont les personnages énigmatiques de son entourage ? Les découvertes que vous faites n(ont rien pour vous rassurer.

Cette histoire, qui évolue dans l'atmosphère envoûtante d'un été parisien, ouvre la voie à la plus belle des réflexions sur nous-même : qu'est-ce qui peut nous permettre de dépasser nos inhibitions, nos peurs et nos conditionnements, pour sortir du chemin tout tracé d'une destinée qui ne nous apporte pas pleinement satisfaction ?
Ce livre, c'est le roman de la liberté, c'est le roman de la vie !


Parution le 25 Février 2010.

Le site de l'éditeur : http://www.anne-carriere.fr 
Pour commander le roman, cliquez ci-contre :


Frédéric Fontès

Sans Laisser d'Adresse d'Harlan Coben





















Un appel désespéré de Terese, une ancienne maîtresse, et Myron Bolitar se retrouve à déambuler dans les rues de Paris pour tenter de comprendre l'inenvisageable : la disparition de Terese des années plus tôt, le drame de la perte de son enfant et aujourd'hui le meurtre de son mari dont elle est accusée.
Myron Bolitar se retrouve alors mêlé à une sombre histoire mettant à nu des secrets de famille longtemps cachés... Entre Paris, Londres et les Etats-Unis, il traque la vérité, aidé par ses amis de toujours, Esperanza et Win. Il n'hésitera pas à payer le prix fort et mettre sa vie en danger pour secourir Terese, et lui permettre de retrouver sa fille.


Le nouveau Myron Bolitar arrivera le 04 Mars prochain, chez Belfond.

Frédéric Fontès

Le Monstre de Florence de Douglas Preston & Mario Spezi (2)

 (Voir le résumé dans le précédent sujet : ICI)

La couverture en grand format :

lundi 8 février 2010

Les Anonymes de Roger Jon Ellory (3)

Je vous l'annoncez ici en janvier dernier. Maintenant, je vous propose la couverture est le résumé :


















 

Source : éditions Sonatine
Frédéric Fontès

dimanche 7 février 2010

The Blonde de Duane Swierczynski

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Présentation de l'éditeur

Un soir au bar d'un aéroport, Jack Eisley discute avec une jolie blonde, bien innocemment... Enfin, jusqu'au moment où elle lui glisse : " j'ai mis du poison dans votre verre. " Jack la catalogue parmi les folles et s'en va. Une heure plus tard, conformément aux promesses de la blonde, il commence à se sentir mal. Il n'a plus le choix, il doit la retrouver ! Avec dans la tête cette angoissante question : mais enfin, qu'est-ce qu'elle me veut, celle-là ? Pendant ce temps, Kowalski, mystérieux agent secret un rien bizarre, est chargé de subtiliser à titre " d'échantillon " la tête d'un professeur récemment décédé, ce qui ne va pas sans difficultés logistiques - d'autant que la chance n'est pas de son côté. A la croisée des destins de jack et de Kowalski, une sombre machination scientificopolicière aussi délirante que futuriste. Folle nuit cartoonesque à travers philadelphie, the blonde est un roman échevelé plein de clins d'œil au film noir, d'humour décalé et de situations extravagantes qui rappellent furieusement Mort à l'arrivée, le grand classique de Rudolf Maté. 

Traduction de Sophie Aslanides. Disponible depuis le 20 janvier aux éditions Rivages.

Le site de l'éditeur : www.payot-rivages.net 


Frédéric Fontès

 


Cadres Noirs de Pierre Lemaitre (2)

Pour lire la présentation du livre, c'est ici.





















Encore une fois, je me suis pris une grosse claque. Et encore une fois, la filiation avec l'Analyste de John Katzenbach me semble évidente. J'oserai même dire qu'après Robe de Marié (que je comparais déjà au même roman), Pierre Lemaitre nous prouve que l'on a en France un nouvel auteur capable de rivaliser avec les thrillers machiavéliques de l'américain.

Comme dans son précédent livre, l'auteur divise son histoire en 3 parties. C'est à la fois simple et génial : Avant, Pendant, Après. L'Avant et l'Après seront des parties racontés du point de vue du héros. Le Pendant du point de vue d'un autre personnage. Et ce nouveau point de vue permet à l'auteur de glisser quelques tiroirs dans l'intrigue de son roman, tiroirs qu'il se fera un plaisir de nous ouvrir les uns après les autres dans l'apothéose que sera la dernière partie.

Je fais quand même attention à ne plus trop faire de référence à d'autres livres quand je parle d'un roman, histoire qu'il n'y ait pas mauvaises interprétations de mes propos : on pourrait croire que je fais référence à un autre livre parce que l'un s'inspire de l'autre. Là en plus, ça fait deux fois que je cite cette référence par rapport à deux romans du même auteurs.

Donc j'en profite pour tenter d'éclaircir un peu plus mon raisonnement : c'est dans l'ingéniosité de la construction de son intrigue et dans le basculement du sort de son héros que Lemaitre et Katzenbach semble naviguer dans un océan commun.

Moi, j'aime beaucoup ces personnages qui me font penser à des animaux blessés, qui passent d'un statut d'êtres sans défense à un statut de prédateurs qui n'ont plus rien à perdre.

L'identification du lecteur atteint son paroxysme et les auteurs nous livrent clefs en mains la recette qui permet à un citoyen lambda de puiser dans ses ressources pour affronter une situation en apparence insurmontable.

Faut vraiment que je tente de lire Travaille Soigné pour voir si l'auteur a déjà ce genre de canevas comme base de son roman où si cela lui est venu à partir de Robe de Marié.
Vivement le prochain, vivement !

Je suis resté pendu aux basques de ce cadre qui vit une véritable descente aux enfers et qui va s'armer en prévision de cette chute.
Génial, captivant, intelligent, passionnant, je manque d'adjectifs pour vous décrire mes impressions une fois la lecture du roman achevé.

Une nouvelle pépite du genre qui confirme la place de Pierre Lemaitre parmi les auteurs IN CON TOUR NA BLES du thriller français.


Frédéric Fontès

les Murmures des Morts de Simon Beckett (2)

Changement de couverture pour le roman à paraitre le 17 Février (pour voir le résumé et la précédente couverture, c'est ici ):



Couverture qui me fait beaucoup penser à celle du nouveau roman de Gillian Flynn publié chez Sonatine :



Frédéric Fontès

mercredi 3 février 2010

Cercle Vicieux de Mike Carey

Une bonne nouvelle pour les fans du scénariste anglais Mike Carey : le premier roman de la série qu'il consacre à son héros, Felix Castor,  va être adapté en français. Cercle Vicieux (Vicious Circle en VO) sera disponible le 19 Février prochain aux éditions Bragelonne, dans la collection l'Ombre de Bragelonne. Il est traduit de l'anglais par Christophe Cuq.

 
 Felix Castor est exorciste et détective privé. 
Son associée est un succube.
Son meilleur ami est possédé.
Son principal indic est un zombie.
Pas étonnant qu'il veuille fermer boutique !
Mais dans sa branche, pas facile de se recycler. Et il faut bien payer le loyer ...

Alors quand des parents éplorés le supplient de retrouver le fantôme de leur fille, Felix se laisse tenter. Mais il est loin de se douter que cette affaire va l'entraîner sur la piste d'adorateurs du diable et de vieilles connaissances démoniaques. Et lui attirer des ennuis titanesques...

MIKE CAREY est le scénariste acclamé de Lucifer et de Hellblazer, porté au cinéma sous le titre Constantine. Il a longuement contribué aux séries Marvel X-Men et Ultimate Fantastic Four. Il a également adapté en BD le roman de Neil Gaiman, Neverwhere. Il vit à Londres, avec sa femme, Linda, également romancière et scénariste, leurs trois enfants, et un chat nommé Tasha.

Le site de l'éditeur : www.bragelonne.fr

À noter que le fanzine SCARCE consacrera un dossier au scénariste dans son numéro 74 et que j'aurai l'immense privilège d'y contribuer via un article sur ce roman. 

Le forum Scarce sur Superpouvoir : http://forum.superpouvoir.com/forumdisplay.php?f=14

Frédéric Fontès