mardi 18 mai 2010

Chronique : Je te vois de Gregg Hurwitz (Presses de la Cité)

Je te vois, le premier roman de Gregg Hurwitz, a été publié en France en juillet dernier, aux éditions des Presses de la Cité (et sera disponible le 01 juillet prochain en format poche).

Le romancier a travaillé sur différents scénarios de films pour Jerry Bruckheimer, la Paramount Studios, et pour la télévision en collaborant avec, entre autre, la Warner Bros. C'est l'éditeur Marvel Comics qui lui donne sa chance en tant que scénariste en le faisant travailler sur Punisher : Frank Castle Max ("Girls in White Dresses", Punisher #61-65), les séries limitées Foolkiller & Foolkiller : White Angels et des one-shots consacrés à Wolverine, Flies to a spider, Switchback, et l'Annual de 2007. En septembre 2009, l'éditeur va lui confier les commandes du relaunch de la série de Moon Knight, Vengeance of the Moon Knight, illustré par le français Jerome Opena.

Il a déjà neuf romans à son actif, Je te vois étant l'avant dernier a avoir été publié aux USA. Le roman a pour héros Drew Danner, un auteur de roman policier qui se retrouve dans une sale posture : il se réveille à l'hopital alors que la police lui apprend qu'il a été retrouvé au dessus du cadavre de son ex petite amie. Outre le fait que l'ensemble des indices le désignent comme étant l'unique coupable possible, mais il n'en conserve aucun souvenir. Pour reconstituer ce qu'il s'est passé, il n'a pas d'autres choix que de devenir son propre personnage de roman et de tenter de découvrir l'intrigue qui mène à ce meurtre. Écrit à la première personne, l'auteur nous aspire dans la spirale infernale que devient ce retour à la réalité pour le personnage personnage. C'est vif, pétillant avec un brin d'humour et ça se dévore très vite. On peut parier que l'arrivée de Gregg Hurwitz dans les étales des libraires français ne sera pas passée pas inaperçue !
Son nouveau roman, Nous savons tout, sera disponible en juin 2010, toujours aux éditions des Presses de la Cité.
Frédéric Fontès (article publié dans le Scarce #74).

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