vendredi 4 mars 2011

Dôme de Stephen King (Albin Michel)





Le nouveau roman de Stephen King, Dôme, vient de paraitre en français, le 02 mars dernier. Scindé en deux parties, le livre édité aux éditions Albin Michel fait 1074 pages dans sa version d'origine.  Il est traduit par William Olivier Desmond.

Une petite ville du Maine est coupée du reste du monde par un champ de  force invisible. L'armée n'arrive pas à percer d'ouverture et les vivres  se raréfient. Big Jim Rennie, un politicien pourri, y voit une  opportunité de mettre la ville sous sa coupe. Un nouvel ordre social s'établit et la résistance s'organise. 

Clac. Ça aurait pu être le bruit qu'aurait fait ma tête en rentrant en contact avec ce mystérieux Dôme invisible.
Claque. C'est ce que je viens de me prendre en plein poire en lisant les premières pages du premier tome.
J'ai de temps en temps l'occasion d'échanger des avis avec des auteurs de romans. Des écrivains, des magiciens des mots, de véritables prestidigitateurs. Prestigiateurs, comme on les nommait encore au temps des Lumières.

Et nous arrivons toujours au même point quand il s'agit de déterminer ce qui fait l'essence d'un écrivain : il donne vie à des personnages attachants, des personnages qui vont exister dans son esprit et dans les nôtres, et à qui il va suffisamment insuffler d'humanité pour créer un lien fort avec son lecteur.
C'est la différence il me semble entre un auteur de romans et un écrivain.

Stephen King, en tant que prestidigitateur en chef, a cette faculté, ce don. Et la première image qui me vient à l'esprit en lisant les premières pages de Dôme, c'est celle d'un interrupteur. Il y a un avant et un après, une position off et une position on. Et c'est aussi rapide que ça. Vous avez le livre entre les mains : position off. Vous lisez les premières pages : position on. La lumière s'allume, les personnages prennent vie, d'une manière quasi instantanée.

Clac. C'est le bruit de l'interrupteur qui donne la vie aux personnages de Stephen King. C'est toujours aussi fascinant.
Claque. À chaque lecture d'un des ses nouveaux romans, ça me fait le même effet. Pourtant, je suis prévenu, ça fait de longues années que l'auteur me donne régulièrement rendez-vous. On pourrait finir par penser qu'à force, je finisse par être blasé. Même pas. Encore une fois, j'approche fébrilement de cet interrupteur et quelques secondes plus tard, la magie opère.

Bon, je vais vous laisser, il faut que je retourne voir ce qu'il se trame sous ce dôme ...

Frédéric Fontès, 4decouv



Lien :  http://club-stephenking.fr

3 commentaires:

Mr. Zombi a dit…

Voilà qui est magnifiquement bien dit et qui résume à merveille ce que je ressens à chaque fois à la lecture d'un nouveau King et Dôme n'a pas fait exception, loin s'en faut ^^

flem a dit…

Une bonne nouvelle. Merci pour cet article très intéressant.

med a dit…

Et donc les scénaristes américains de tirer de l'esthétique et du monde envoutant de cette dernière publication de King une série que M6 diffuse.