Mieux vaut tard que jamais... Cela fait quelques temps déjà (trop longtemps) que les quatre tomes de la série Le Siècle des chimères trônent au milieu de ma pile de livres à lire. J'ai donc commencer la lecture du premier opus, il y a quelques mois mais j'ai dû reposer le livre, devant l’afflux de nouveautés.
Tout était là pour que je poursuive ma lecture : personnage très attachant, un décor haut en couleurs, un contexte historique et humain riche, passionnant. Mais je l'ai quand même reposé. Oui, je sais...
J'en ai repris la lecture il y a quelques jours et c'est comme si je n'avais jamais quitté son héros David Twep, comme si il avait patiemment attendu que je revienne donner vie à son histoire, en tournant à nouveau les pages du livre. Et c'est captivant.
Philippe Cavalier a une écriture riche et éloquente. Il plonge le lecteur au cœur d'un récit étonnant, plein de rebondissements et aux saveurs multiples. L'auteur est un conteur hors pair et je suis déjà hanté pas une multitude d'images et de sensations liées à son histoire. Des parfums, des bruits, des textures, des lumières et des saveurs émanent instantanément des premières pages du livre.
Rares sont les auteurs qui parviennent à rester au service de leur histoire, en s’effaçant pour ne laisser que l'essence du récit, qui semble acquérir sa propre autonomie. Je suis sous le "charme", dans le sens magique du terme. La magie est un des ingrédients du récit et je suis "persuadé" que c'est aussi l'outil principal de l'auteur. N'est-il pas essentiel pour un romancier d'user des armes d'un prestidigitateur pour captiver son audience et la persuader que ce qu'il raconte existe dans la réalité du récit ? Je vais donc m'empresser de lire la suite...
Frédéric Fontès
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