mercredi 13 avril 2011

Gataca de Franck Thilliez : la chronique


La dernière fois que l'on a ressenti une telle tension en lisant un roman de Franck Thilliez, c'est certainement à l'occasion de l'entre deux Train d'enfer pour ange rouge / Deuil de miel du même auteur.

En reprenant l'habitude, dans Gataca, de particulièrement mal traiter ses héros récurrents, l'auteur casse une nouvelle fois le cocon protecteur qui isole d'habitude les personnages principaux de romans et qui abrite donc habituellement les lecteurs.

Souvent copié, rarement égalé, cette fêlure omniprésente qui plane dans l'ombre est la marque de fabrique de l'auteur depuis son premier roman. C'est même certainement la chair de ses livres. Il le confirme lui même depuis à l'occasion de diverses interviews, il se plait à plonger le lecteur dans l'incertitude quand il s'agit du destin de ses héros et héroïnes. On tremble quand on découvre ce qu'ils deviennent et on craint le pire pour ce qu'il adviendra de leur destiné.

Du coup, il créé une situation de stress permanente pour ceux qui tournent les pages. Stress viscéral qui ne les quittera pas jusqu'à la dernière page. Certainement le meilleur roman de l'auteur, qui revient à ses premiers amours en offrant à ses lecteurs un roman d'une grande noirceur.

Pour ne pas gâcher le plaisir, Gataca est également un roman riche en faits scientifiques, qui raviront celles et ceux qui se plaisent à apprendre en lisant. Comme le font les romans de Michael Crichton, de Jeffery Deaver, de John Darnton ou Douglas Preston et Linclon Child, pour ne citer qu'eux en auteurs anglo-saxons.

Frédéric Fontès

1 commentaire:

Léa a dit…

Comme d'habitude, un excellent roman ! Sans l'aimer autant que le Syndrome E, ce nouveau roman de thilliez est un de ceux que j'ai préféré !

(pour info, il vient en dédicace à la fnac de caen en mai !)