mardi 3 juillet 2012

Chronique : La Demoiselle des Tic-Tac Nathalie Hug (Calmann-Lévy)


Présentation ICI
Dans la Demoiselle des tic-tac, il ne faut au lecteur qu'une poignée de lignes pour assister à la naissance du personnage de Rosy. Naissance dans le sens où très vite, on prend conscience de cette voix qui nous parle et raconte son histoire.
À partir de là, le personnage se dessine et prend vie. Aucun doute : Rosy existe bel et bien. Elle souffle à nos oreilles son histoire, écoutons là...

De cette manière, c'est d'autant plus troublant que l'on ne peut de  s'empêcher d'y un voir un écho à  l'Enfant-rien, Nathalie Hug y posait les premiers jalons d'un univers intimiste, poétique et à la fois tourmenté.

Dans ce nouveau roman, elle confirme son talent de narratrice en choisissant de nous faire découvrir un monde au travers des yeux d'un enfant. Avec ses mots, Rosy évoquent les maux des adultes et l'influence qu'ils ont dans le déroulement de sa vie. On peut considérer qu'il forme déjà un parfait diptyque avec l'Enfant-rien.

La Demoiselle des tic-tac est un conte de deux cent pages qui nous ouvre encore un peu plus les yeux sur une période bien sombre de l'histoire de la Moselle pendant la Seconde Guerre Mondiale.



Frédéric Fontès

1 commentaire:

Noukette a dit…

Lu il y a peu, j'ai vraiment beaucoup aimé ce roman... même si j'ai préféré L'enfant-rien ! Il faudra d'ailleurs que je pense à écrire mon billet...! ;-)