lundi 18 janvier 2016

Chronique : Cinema Hermetica - Pacôme Thiellement (Super 8)


Pacôme Thiellement est un fou. Il est journaliste, essayiste, écrivain, réalisateur. Et fou.
Fou de cinéma, de pop-culture, de références, de philosophie, d'histoire, de géographie même. Un fou qui pousse l'érudition cinématographique dans ses ultimes retranchements jusqu'à bousculer son lecteur.
En tournant les pages, on a très vite l'intime conviction d'assister à un dialogue entre deux personnes qui forment l'entité Pacôme Thiellement. Un peu comme si Pâcome lançait une piste et que Thiellement rebondissait dessus. Et réciproquement.
Un infernal ping pong s'installe alors que l'auteur commence à disserter sur l'un des 12 films qu'il évoque dans son livre.
12 pistes en fait comme autant de balles élastiques qui ne vont cesser de se croiser et de rebondir à un rythme de folie.
En ce qui me concerne, je me suis empressé de me ruer sur la partie consacrée au Suspiria de Dario Argento. J'ai pris un immense plaisir à me replonger dans cet univers atypique. Et depuis, je n'ai pu m'empêcher de me ruer sur l'édition Pléiade consacrée aux oeuvres de Thomas De Quincey, contenant, entre autres, le Suspiria de Profondis à l'origine de la saga cinématographique.
Quand je vous parlais d'effets de rebondissements et d'échos...
Si vous êtes curieux, foncez.
Si vous connaissez un dingue de cinéma, offrez donc lui le livre de son maitre ;)
Cinema Hermetica de Pacôme Thiellement vient de paraitre aux éditions Super 8.

Présentation du livre :

Et si les salles de cinéma étaient nos derniers temples obscurs ? Et si Hollywood et ses avatars nous tendaient un miroir noir, nous parlaient d'apocalypse, de sacré, d'incendie permanent ? Soulevant le rideau, Pacôme Thiellement explore pour nous les arcanes d'un cinéma qu'il conçoit comme magique. En nous proposant des analyses aussi surprenantes qu'éclairées de nos films favoris, il ouvre des perspectives nouvelles sur un univers que nous pensions connaître. Nosferatu, Nosferatu fantôme de la nuit, Freaks, Le Locataire, Possession, Suspiria, Céline et Julie vont en bateau, M. Arkadin ; Chinatown, Opening Night, Nymphomaniac et Shining, autant de chefs-d’œuvre à voir ou à revoir autrement, grâce aux lumières d'un érudit pop quelque peu magicien pour qui le cinéma est devenu, le temps d'une parenthèse enchantée, la façon la plus sûre de discerner l'invisible. 

Frédéric Fontès, www.4decouv.com

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