Le thème est un classique du genre, les fans de Mary Higgins Clark ou de Patricia MacDonald devraient y trouver leur compte. À noter que le roman est écrit à quatre mains avec Johana Gustawsson.
On enchaine le second chapitre sonné et hanté par les évènements atroces précédemment narrés.
Le reste du roman se lit assez vite puisqu'il est sans tant mort. J'ai eu quelques soucis avec la manière dont les ellipses mènent d'un chapitre à l'autre. Le procédé se répète à plusieurs reprises et le saut de puce peut parfois déconcerter.
Gros bémol concernant la fin, pas forcément prévisible mais juste complètement abracadabrantesque. C'est tellement tiré par les cheveux et improbable que cela met surtout en lumière le fait que les auteures ont été omnibulées par leur conclusion au point de piper les dés d'une manière assez grossière. Et c'est dommage.
On se retrouvera donc en face d'un petit exercice de style, une histoire de cercles concentriques avec des mères et des secrets de famille qu'elles cachent à leurs enfants. Même si pour relier le début et la fin du roman, on a droit à un sacré grand écart, la lecture du livre ne laissera personne indifférent.
Frédéric Fontès, 4decouv.com
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