jeudi 5 mai 2011

Chronique de Carte Blanche de Jeffery Deaver (Flammarion)

La personne qui a décidé de confier l'écriture d'une nouvelle aventure de James Bond à Jeffery Deaver a eu une véritable idée de génie. Et ce n'est pas un hasard si c'est son roman, Le Rectificateur, qui a, entre autres choses, permis cela. L'auteur a eu Carte Blanche pour faire ce qu'il sait faire de mieux : multiplier les rebondissements, ne jamais laisser le lecteur sur sa faim et surtout, surprendre et nous donner du plaisir. Malgré de légères longueurs à la fin, c'est du grand art !

 Recruté par une agence spéciale créée à la suite du 11 septembre et des attentats de Londres, James Bond est envoyé en Serbie, sur la piste d’un Irlandais soupçonné de préparer une catastrophe meurtrière. À peine a-t-il repéré sa cible que le déraillement d’un train lui prouve qu’il a affaire à un adversaire hors du commun. Il a moins d’une semaine pour découvrir ce que l’homme trame avec son patron, un personnage aux habitudes étranges, qui dirige une entreprise florissante de traitement des déchets. Sur leurs traces, l’agent 007 est entraîné jusqu’au Cap, aux confins de l’Afrique, dans une diabolique course contre la montre. Avec l’audace et l’intelligence qu’on lui connaît, et l’aide de quelques jolies femmes, Bond brave les limites de la légalité. Mais jusqu’où un agent secret peut-il aller lorsqu’on lui donne carte blanche ?

«Le meilleur auteur de thrillers psychologiques du moment.»
- The Times

Jeffery Deaver est né en 1950 à Glen Ellyn, près de Chicago, et vit en Caroline du Nord. Avant de se consacrer à l’écriture, il a d’abord été journaliste – tout comme Fleming –, puis juriste. Maître incontesté du roman policier, Deaver est l’auteur de vingt-huit livres, vendus dans le monde entier à plus de vingt millions d’exemplaires. Avec Carte blanche, il signe un James Bond aussi savoureux que palpitant, maniant avec brio les codes du genre et l’actualité brûlante de notre époque.








Frédéric Fontès

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