mercredi 4 avril 2018

Poche : On Se Souvient du Nom des Assassins - Dominique Maisons

À paraitre demain, en format poche aux éditions Points, On se souvient du nom des assassins, de Dominique Maisons.
Ci-dessous, ma chronique lors de la parution du livre en format poche, ainsi que le Tête à Tête que j'ai mené avec lui et Michael Mention, lors du dernier  Saint-Maur en Poche :


J'ai découvert la plume de Dominique Maisons en  2015 avec son troisième roman, Le Festin des fauves (qui est d'ailleurs disponible en format poche).

Et je vais vous avouer une chose : je ne l'attendais pas sur le terrain du thriller historique, un genre que j'affectionne particulièrement. J'ai dévoré Carter contre le diable de Glen David Gold, Noir Corbeau de Joel Rose, Un Œil bleu pâle de Louis Bayard, L'Interprétation des meurtres de Jed Rubenfeld, Nevermore de William Hjortsberg, la Trilogie du temps de Maxime Chattam, La cour des miracles de Jean-Luc Bizien chez 10-18, et bien d'autres encore.

Ce que j'ai beaucoup apprécié avec On se souvient du nom des assassins, c'est que pour un coup d'essai dans un univers qu'il aborde pour la première fois, Dominique Maisons maitrise son sujet de bout en bout.

Il va bien au-delà de ce qui n'aurait pu être qu'un simple hommage à Maurice Leblanc et Gaston Leroux.  Il construit un univers dans lequel son lecteur est parfaitement à l'aise et en caractérisant des personnages de manière à leur donner l'épaisseur qu'ils méritent. L'auteur intègre aussi des repères qui ont déjà fait leurs preuves dans Le Festin des fauves.
  
On se souvient du nom des assassins marque le moment où l'on prend conscience que Dominique Maisons est capable d'écrire dans n'importe quel genre et univers qu'il aura choisi, et de parvenir à coup sûr à régaler son lecteur.

Cette manière de débouler dans les étagères de libraires, avec un troisième et quatrième roman aussi efficaces et habiles, me fait penser à la maestria de Ian Manook, qui depuis la première apparition de son Yeruldelgger, dévore tout sur son passage. Je souhaite à Dominique Maisons le même succès.

C'est jouissif, palpitant, sans temps morts et après avoir tourné la dernière page, on en redemande encore. Un de mes coups de cœur de cette rentrée littéraire 2016.

On se souviendra du nom d'un putain de romancier : Dominique Maisons.




En juin dernier, pour la 9e éditions de Saint-Maur en poche, j'ai eu l'immense honneur d'animer un plateau en compagnie de Dominique Maisons et Michael Mention.

L'occasion pour moi d'évoquer un des points communs dans leurs bibliographies respectives, le roman policier historique.




Retrouvez ci-dessous quelques chroniques des romans évoqués :

Le festin des fauves

On se souvient du nom des assassins

Jeudi Noir

Sale temps pour le pays

Adieu demain

... Et justice pour tous

Encore une fois l'occasion pour moi de remercier toutes les personnes qui ont œuvré pour que le salon tienne encore une fois toutes ses promesses, Marie Hudelot Verdel, Fred Dufey, Gérard Collard, Jean-Edgar Casel, Audrey et les bénévoles du salon.

Un merci particulier à Yvan et Dominique pour leur présence réconfortante lors de ce plateau. Merci pour vos bonnes ondes.

Rendez-vous l'année prochaine pour les 10 ans !

Frédéric Fontès, www.4decouv.com

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