samedi 16 novembre 2013

Chronique : Black Cocaïne - Laurent Guillaume (Denoël)

Black Cocaïne, le polar qui donne à son héros et ses lecteurs des Sueurs Froides, et dont on aspire chaque ligne jusqu'à la dernière !

Le destin a fait qu'en lisant ce nouveau roman de Laurent Guillaume, j'ai mis la main sur un omnibus de Mickey Spillane consacré à son héros Mike Hammer.
Et Black Cocaïne est un bel hommage à ces histoires de détectives sanguins, cabossés et déterminés à mener leurs enquêtes jusqu'à  leur conclusion, parfois au péril de leur vie.

Une fois encore, Laurent Guillaume fait merveille quand il s'agit de faire jouer dans le décor africain une galerie de personnages attachants ou redoutables.  

Seul bémol peut-être, le dernier quart du livre qui casse le rythme de croisière du début. Pas vraiment gênant en soit mais ce moment où l'auteur doit vite ranger "ses jouets" coïncide avec celui où le lecteur anticipe la frustration de devoir bientôt quitter un personnage attachant et touchant.

Après Doux comme la mort, c'est avec grand plaisir que je retrouve la griffe d'un auteur qui nous ouvre un peu plus les yeux.

Black Cocaïne est disponible depuis le 8 novembre 2013 aux éditions Denoël dans la collection Sueurs Froides.

«Au Mali, tout est possible et rien n’est certain», ainsi parle Solo, ce Franco-Malien recherché par la police française qui a laissé derrière lui un passé obscur pour recommencer une nouvelle vie sur le continent noir. Ancien des stups respecté de la profession, Solo est devenu à Bamako un détective privé populaire. Même si les souvenirs douloureux le hantent souvent, Solo les noie avec application dans l’alcool. Jusqu’au jour où une belle avocate française l’engage pour faire libérer sa sœur arrêtée à l’aéroport avec de la cocaïne. Un dossier en apparence simple pour Solo, mais cette banale histoire de mule va prendre une tournure inquiétante. Ses vieux démons réveillés, l’ex-flic se lance dans cette affaire dangereuse, entre tradition et corruption, avec la détermination de celui qui n'a rien à perdre. 

Frédéric Fontès, 4decouv

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