jeudi 24 novembre 2016

Chronique : A comme Apocalypse - Preston & Child (L'Archipel)






En 2002, les éditions de l'Archipel reprenaient avec Ice Limit la publication des romans de Douglas Preston & Lincoln Child, (finalement laissées définitivement en suspend par les éditions Robert Laffont en 2003 avec Les Sortilèges de la Cité Perdue).
Pour les lecteurs français, 14 ans séparent Ice Limit d’A comme Apocalypse (pour les lecteurs anglo-saxons, cela fait 16 ans).
Mais dans la continuité des romans de Douglas Preston et Lincoln Child, il ne s'est déroulé que 5 années.
5 années pendant lesquelles Eli Glinn, principal acteur des évènements narrés dans Ice Limit, songeait à retourner sur les lieux de l'incident.
Et cette nouvelle série consacrée à Gideon Crew (un jeune héros créé en 2011 à un moment où Harlan Coben déclinait lui aussi ses thrillers en version pour ado avec Mickey Bolitar) va servir de prétexte au duo de romancier pour revenir dans l'Ice Limit et conclure leur histoire.
Fan acharné de cet incroyable pair de romanciers américains, je considère Ice Limit comme l'un de leur meilleur roman.
C'est dire si j'étais impatient de lire cette suite.
Et je n'ai pas été déçu. J'ai dévoré le livre en 2 jours, impatient de tourner les pages et de connaitre la nouvelle donne concernant ce mystérieux objet céleste tombé au fond de l'océan.
Malgré quelques petits bémols (nouvelle histoire d'amour "compliquée" pour le héros, son sursis encore une fois rapidement évoqué et une fin un peu vite expédiée), on retrouve ici les ingrédients des romans les plus incroyables de Preston / Child, ensemble ou en solo.
Difficile par exemple d'ignorer la patte de Lincoln Child qui a montré en solo sa fascination pour ces histoires monumentales où un mystère en cache un autre, comme dans Deep Storm ou La Troisième Porte
Même si je considère que le véritable intérêt de la série Gideon Crew sont les romans qui amènent à celui-ci (donc S comme Survivre et A comme Apocalypse), je ne peux que vous inviter à la commencer avec R comme Revanche et C comme Cadavre. Et évidemment avec Ice Limit si vous ne l'avez pas encore lu.
Un grand merci aux éditions de l'Archipel et au traducteur Sebastian Danchin pour leur réactivité, quand on sait que Beyond The Ice Limit a été publié en mai 2016 aux USA, il y a seulement 6 mois de cela.
Pour moi, c'est donc un A comme Addiction !

Frédéric Fontès, www.4decouv.com

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